⇒NÉO-CATHOLIQUE, adj. et subst. masc.
I. —Adj. Relatif au néo-catholicisme (v. néo-catholicisme A). Mouvement néo-catholique. Et surtout le Christ qu'il faut retrancher. Cela donne un caractère couillon, néo-catholique, à ton oeuvre (...). Pas de Christ, pas de religion, pas de patrie; soyons humains (FLAUB., Corresp., 1853, p.88).
II. —Subst. masc. Partisan du néo-catholicisme (v. néo-catholicisme A). C'est faire tort au catholicisme que de l'accommoder ainsi à nos idées modernes, outre qu'on ne le fait que par des concessions verbales qui dénotent mauvaise foi ou frivolité. Tout ou rien, les néo-catholiques sont les plus sots de tous (RENAN, Souv. enf., 1883, p.403). V. aussi néo-chrétien ex. de Reybaud.
Rem. gén. Abrégé en néo, adj. et subst. (LARCHEY, Les Excentricités de la langue fr. [Extrait des tomes VIII et IX de la Revue anecdotique], 1858 ds QUEM. DDL t.23).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1842 (REYBAUD, J. Paturot, p.18). Formé de l'élém. néo- et de catholique. Fréq. abs. littér.:13.
néo-catholique [neokatɔlik] adj.
ÉTYM. 1833; de néo-, et catholique.
❖
♦ Vx. Relatif au néo-catholicisme. || Mouvement néo-catholique (→ Maître, cit. 99). — N. || Les néo-catholiques.
0 On connaissait Chateaubriand; mais, avec un instinct plus juste que celui des prétendus néo-catholiques, pleins de naïves illusions, ces bons vieux prêtres se défiaient de lui.
Renan, Souvenirs d'enfance…, III, I.
Encyclopédie Universelle. 2012.