néo-classique
adj. et n. m.
d1./d Relatif au néo-classicisme, qui appartient au néo-classicisme.
— n. m. Les néo-classiques.
d2./d ECON Se dit d'un courant, né à la fin du XIXe s., qui, à partir d'une analyse micro-économique, préconise le libre jeu du marché.
⇒NÉO-CLASSIQUE, adj. et subst. masc.
I. —Adj. Qui est relatif au néo-classicisme (v. néo-classicisme A, B). Courant, doctrine, lignée, période, style néo-classique. Cela n'empêche pas qu'il n'y ait dans certains milieux néo-classiques un snobisme de Bossuet (THIBAUDET, Réflex. litt., 1936, p.108). Ce grand bâtiment de style néo-classique imitait le Panthéon de Rome (GREEN, Moïra, 1950, p.48).
II. —Subst. masc. Adepte du néo-classicisme (v. néo-classicisme A, B). En 1843, 44 et 45, une immense, interminable nuée, qui ne venait pas d'Égypte, s'abattit sur Paris. Cette nuée vomit les néo-classiques, qui certes valaient bien plusieurs légions de sauterelles (BAUDEL., Art romant., P.Dupont, 1861, p.551). Néo-classiques, divisés en École Romane (Raynaud, Du Plessis, De La Tailhède) et Indépendants (Hérold, Quillard, Tailhade) (THIBAUDET, Réflex. litt., 1936, p.11).
Prononc.:[neoklasik]. Étymol. et Hist. 1861 subst. (BAUDEL., loc. cit.). Formé de l'élém. néo- et de classique. Fréq. abs. littér.:12.
ÉTYM. V. 1900; de néo-, et classique.
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♦ Didact. Qui appartient, qui est relatif au néo-classicisme. || Le courant, la lignée néo-classique. || Architecture, poésie néo-classique. || Style néoclassique. — N. || Les néo-classiques.
REM. Les mots néo-classicisme et néo-classique s'emploient parfois (→ Genre, cit. 14) en parlant d'écrivains de la fin du XVIIIe s. ou d'adversaires du mouvement romantique; cependant il vaut mieux réserver à ces écrivains l'appellation de post-classique ou pseudo-classique.
Encyclopédie Universelle. 2012.