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arythénoïdien

⇒ARYT(H)ÉNOÏDIEN, IENNE, (ARYTÉNOÏDIEN, ARYTHÉNOÏDIEN) adj. et subst.
ANAT. (Ce qui est) relatif aux cartilages aryt(h)énoïdes. Région aryténoïdienne (cf. AVIRAGNET, WEILL-HALLÉ, MARIE ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 2, 1920-24, p. 665]).
Muscle(s) aryt(h)énoïdien(s). Muscles obliques ou transversaux, attachés à la face postérieure des cartilages aryt(h)énoïdes, jouant sur la disposition de ceux-ci, donc sur la tension des cordes vocales :
... les mouvemens partiels dont nous parlons, ont sur-tout lieu dans les cartilages arythénoïdiens. Ces cartilages sont articulés chacun par arthrodie, sur une saillie du cartilage cricoïde, et peuvent écarter ou rapprocher leur partie supérieure et libre, ou bien la porter en avant ou en arrière. Ce dernier mouvement tend le ruban vocal, l'opposé le relâche; l'écartement élargit la glotte, le rapprochement la rétrécit. Les cartilages arythénoïdes ont chacun six muscles : 1. Le crico-arythénoïdien postérieur, grand muscle triangulaire, qui recouvre avec son congénère toute la face postérieure du cricoïde, et rassemble ses fibres pour les insérer à la base postérieure de l'arythénoïde, à qui il fait faire la bascule en arrière. 2. Le crico-arythénoïdien antérieur, attaché à la face latérale du cricoïde, se dirigeant en arrière et en haut pour s'insérer à la base latérale de l'arythénoïde, qu'il porte de côté et écarte de son correspondant. 3. Le thyro-arythénoïdien, venant de la face postérieure du thyroïde dans l'angle de ses deux ailes, se dirigeant en arrière pour s'insérer à la base antérieure de l'arythénoïde, à qui il fait faire la bascule en avant. 4. Les arythénoïdiens croisés, et 5. l'arythénoïdien transverse, qui vont en diverses directions d'un arythénoïdien à l'autre sur leur face postérieure, et qui les rapprochent. 6. L'épiglotti-arythénoïdien; muscle foible, souvent peu apparent, qui va de la face postérieure de l'épiglotte à l'arythénoïde.
CUVIER, Leçons d'anat. comp., t. 4, 1805, p. 497.
PRONONC. — Seule transcr. ds LAND. 1834 et GATTEL 1841 : a-ri-té-no-i-di-ein, fém. -è-ne (GATTEL 1841).
ÉTYMOL. ET HIST. — 1701 adj. (FUR. : Arytænoidien [...] se dit de deux petits muscles qu'on nomme Arytænoidiens, parcequ'ils prennent leur origine de la partie posterieure du cartilage arytænoide, & s'inserent obliquement au même cartilage, pour le resserrer); 1771 subst. (Trév.).
Dér. de aryténoïde; suff. -ien.
STAT. — Fréq. abs. littér. :5.
BBG. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Méd. Biol. t. 1 1970. — NYSTEN 1824.

Encyclopédie Universelle. 2012.