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chenet

chenet [ ʃ(ə)nɛ ] n. m.
• 1287; de chien, les chenets ayant figuré, à l'origine, de petits chiens ou autres animaux accroupis
Chacune des pièces métalliques jumelles qu'on place à l'intérieur d'une cheminée perpendiculairement au fond, et sur lesquelles on dispose les bûches. Une paire de chenets en fer forgé. Chenets de cuisine. hâtier, landier.

chenet nom masculin (de chien) Chacun des deux supports de métal, composés généralement de deux parties, la tête (souvent décorée) et la tige, que l'on dispose de part et d'autre du foyer d'une cheminée pour surélever les bûches et permettre le tirage.

chenet
n. m. Support métallique sur lequel on dispose le bois, dans une cheminée.

⇒CHENET, subst. masc.
Chacun des supports de métal que l'on place dans le foyer d'une cheminée afin de maintenir les bûches au dessus de l'âtre pour en faciliter la combustion :
1. Des petits chenets noirs soutenaient les flammes : ils représentaient un buste de femme, délicatement moulé, la jolie tête coiffée en bandeaux, une étoffe croisée sur les seins nus.
E. TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, p. 21.
Fig. et fam. Être les pieds sur les chenets. Vivre dans un confort paresseux :
2. ... froissé par les hommes, j'ai besoin d'un intérieur bourgeois où je puisse être les pieds sur les chenets.
STENDHAL, Journal, t. 5, 1813-18, p. 4.
Prononc. et Orth. :[]. ,,Un chenet se dit dans le patois normand un quenot, qui signifie aussi un petit chien`` (LITTRÉ). Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1290 chenés (G. DE BIBLESWORTH, Traité, 171 ds T.-L.). Dér. de chien prob. en raison des têtes de chien qui ornaient primitivement ces ustensiles; suff. -et (cf. a. fr. chenet « petit chien », MARIE DE FRANCE, Fables, éd. K. Warnke, XV, 2). Fréq. abs. littér. : 141. Bbg. BENOÎT (P.). Die Bezeichnungen für Feuerbock und Feuerkette im Französischen, Italienischen und Rätoromanischen mit besonderer Berücksichtigung des Alpengebietes. Z. rom. Philol. 1924, t. 44, pp. 385-460. — DARM. Vie 1932, p. 109. — GOTTSCH. Redens. 1930, p. 168.

chenet [ʃ(ə)nɛ] n. m.
ÉTYM. 1287; de chien, les chenets ayant figuré, à l'origine, de petits chiens ou autres animaux accroupis.
Chacune des pièces métalliques jumelles, qu'on place à l'intérieur d'une cheminée perpendiculairement au fond et sur lesquelles on dispose les bûches (→ 3. Poêle, cit. 2). || Chenets de cuivre, de fer, de fonte. || Chenets à pommes, à têtes. || Une paire de chenets.Petits chenets. Chevrette, marmouset (anciennt). || Grands chenets de cuisine à crochets sur lesquels on place les viandes qu'on veut faire havir. Hâtier, contre-hâtier, landier (anciennt).
1 (…) sous le manteau d'une vaste cheminée Renaissance dont on avait enlevé les chenets.
Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 6e tableau, III, p. 260.
Fig. et vieilli. || Vivre les pieds sur les chenets, dans un paresseux confort.
2 Les pieds sur les chenets étendus sans façons,
Je pousse la fleurette et conte mes raisons.
J.-F. Regnard, le Joueur, II, 4, in Littré.

Encyclopédie Universelle. 2012.