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contre-garde

contre-garde, contre-gardes nom masculin Officier de la Monnaie qui était chargé de recevoir les matières destinées à la fonte et de surveiller toutes les opérations monétaires. (Institués en 1213, les contre-gardes furent supprimés en 1696.) ● contre-garde, contre-gardes nom féminin (ancien français contregarder, prendre garde) Partie arrière de la garde d'une épée ou d'un sabre, protégeant l'intérieur de la main. Ouvrage extérieur couvrant les faces d'un bastion ou d'une demi-lune tout en étant séparé de ceux-ci par un fossé. ● contre-garde, contre-gardes (synonymes) nom féminin (ancien français contregarder, prendre garde) Ouvrage extérieur couvrant les faces d'un bastion ou d'une demi-lune...
Synonymes :
- couvre-face

⇒CONTRE-GARDE, subst. fém.
fortification ,,Pièce de fortification servant d'enveloppe à un bastion, à une demi-lune ou à quelque autre ouvrage`` (Ac. 1835, 1878). Attaquer une contre-garde, emporter une contre-garde.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694 et 1718 en un seul mot; ds Ac. 1740-1878 avec un trait d'union. N'est pas attesté ds Ac. 1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. 1419-22 contregarde « sauvegarde » (G. CHASTELLAIN, Chronique ds Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. I, p. 44) — 1677 (G. MIEGE, A new dictionary french and english d'apr. FEW t. 17, p. 522 b); 2. 1676 « ouvrage de fortification destiné à protéger un bastion » (FÉLIBIEN Dict.); 3. 1823 contre-garde « masses de pierres posées autour d'une pile de pont » (BOISTE). Déverbal de contregarder (attesté dep. ca 1180, MARIE DE FRANCE, Fables : soi contreguarder « prendre garde »; début XIVe s. « garder, protéger » chez G. Guiart), composé de contre- et de garder. Bbg. Archit. 1972, p. 171.

contre-garde [kɔ̃tʀəgaʀd] n. f.
ÉTYM. 1676; « sauvegarde », 1419; de contre-, et garde.
Fortif. Ouvrage construit autour d'un bastion, d'une demi-lune. || Des contre-gardes.

Encyclopédie Universelle. 2012.