● fenestella nom féminin (latin fenestella, petite fenêtre) Au Moyen Âge, ouverture par laquelle les fidèles pouvaient apercevoir, voire toucher le reliquaire ou le tombeau d'un martyr déposé dans une crypte.
⇒FENESTELLA, subst. fém.
Petite niche dans le mur du chœur d'une église. (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc. :[
] ou [-
], transcr. ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1. 1872 (Lar. 19e : petite niche pratiquée dans le mur d'enceinte d'un chœur d'église, pour recevoir la piscine); 2. 1914 « petite ouverture pratiquée dans la voûte d'une crypte ou d'une confession permettant aux fidèles de voir et de toucher un reliquaire vénéré (VOGÜÉ-NEUFVILLE) » (Archéol. chrét., s.v. confessio, col. 2504). Au sens 2, empr. au lat. chrét. fenestella (VIe s., Grégoire de Tours ds TLL et Archéol. chrét.), du b. lat. « petite fenêtre ». Au sens 1, empr. au lat. médiév. (BLAISE Latin Med. Aev.); cf. angl. fenestella (1797 ds NED). Bbg. Archéol. chrét. 1922.
] ou [-], transcr. ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1. 1872 (Lar. 19e : petite niche pratiquée dans le mur d'enceinte d'un chœur d'église, pour recevoir la piscine); 2. 1914 « petite ouverture pratiquée dans la voûte d'une crypte ou d'une confession permettant aux fidèles de voir et de toucher un reliquaire vénéré (VOGÜÉ-NEUFVILLE) » (Archéol. chrét., s.v. confessio, col. 2504). Au sens 2, empr. au lat. chrét. fenestella (VIe s., Grégoire de Tours ds TLL et Archéol. chrét.), du b. lat. « petite fenêtre ». Au sens 1, empr. au lat. médiév. (BLAISE Latin Med. Aev.); cf. angl. fenestella (1797 ds NED). Bbg. Archéol. chrét. 1922.
fenestella [fənɛstɛ(l)la] n. f.
ÉTYM. 1872; du lat. tardif fenestella « petite fenêtre », de fenestra. → Fenêtre.
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♦ Techn. (archéol.). Petite niche dans le mur du chœur d'une église.
Encyclopédie Universelle. 2012.