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foudroyage

foudroyage nom masculin Éboulement volontaire du toit dans l'arrière-taille ou dans un chantier minier dont l'exploitation est terminée.

⇒FOUDROYAGE, subst. masc.
MINES. Éboulement du toit (volontairement provoqué) à l'arrière des fronts de taille pour en combler le vide. Lorsque l'exploitation n'est pas à faible profondeur et directement située sous des immeubles, on peut envisager le foudroyage dans les houillères, comme dans les mines de fer. Cette méthode consiste à provoquer régulièrement, à l'arrière des fronts de taille, l'effondrement du toit de la couche (E. SCHNEIDER, Charbon, 1945, p. 236).
Prononc. :[]. Aucune transcr. ds les dictionnaires. Étymol. et Hist. [1893 d'apr. ROB. 1970] 1901 (Nouv. Lar. ill.). Dér. de foudroyer; suff. -age.

foudroyage [fudʀwajaʒ] n. m.
ÉTYM. 1893; de foudroyer.
Techn. Méthode d'exploitation d'une mine consistant à provoquer l'éboulement du toit de la mine, après dépilement de la couche. Syn. : autoremblayage.
1 Il existe un grand nombre de méthodes par foudroyage qui présentent toutes le caractère commun de reposer sur l'effondrement opportun du toit lorsqu'on estime que l'exploitation est suffisamment avancée.
Michel Cazin, les Mines, p. 66.
2 Depuis une dizaine d'années également, certaines exploitations remplacent le remblayage par le foudroyage, ou autoremblayage. D'après cette méthode, le toit est maintenu par des piliers de bois ou de fer déplacés au fur et à mesure des travaux. Le toit, en arrière des travaux, tombe et contribue à former de lui-même le soutènement des couches supérieures.
Jean Romeuf, le Charbon, p. 43.

Encyclopédie Universelle. 2012.