● grésillon nom masculin (de grès 2) Patte servant à fermer un coffre.
⇒GRÉSILLON, subst. masc.
A. — Vieilli. Farine grossière. (Dict. XIXe, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e et QUILLET 1965).
B. — TECHNOL. Coke réduit en petits morceaux. On classe généralement le coke en quatre ou cinq calibres différents (gros criblé, n 1, n zéro, poussier et grésillon) (QUÉRET, Industr. gaz, 1923, p. 244).
Prononc. et Orth. : [
]. LITTRÉ enregistre le mot au plur. et renvoie à groisillons. Étymol. et Hist. 1. 1777 « farine grossière » (SCHMIDLIN, Catholicon ou dict. universel de la langue françoise); 2. [1783 (Misères de ce monde, Boulangers, 149 : Les gresillons [du four] Me faisant ressentir leurs cuisantes morsures, Soit aux bras, soit aux pieds, m'accablent de blessures)]; 1810 (MOLARD, Mauv. lang. corr., p. 141 : petit charbon de terre presque consumé). Dér. de groisil, grésil « verre pilé »; suff. -(ill)on. Bbg. SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 13.
]. LITTRÉ enregistre le mot au plur. et renvoie à groisillons. Étymol. et Hist. 1. 1777 « farine grossière » (SCHMIDLIN, Catholicon ou dict. universel de la langue françoise); 2. [1783 (Misères de ce monde, Boulangers, 149 : Les gresillons [du four] Me faisant ressentir leurs cuisantes morsures, Soit aux bras, soit aux pieds, m'accablent de blessures)]; 1810 (MOLARD, Mauv. lang. corr., p. 141 : petit charbon de terre presque consumé). Dér. de groisil, grésil « verre pilé »; suff. -(ill)on. Bbg. SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 13.
grésillon [gʀezijɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1771, « verre pilé »; p.-ê. de grésil « verre pilé » (→ Groisil), ou de même orig. que grésil, selon le sémantisme « chose passée au crible »; cf. Guiraud.
❖
1 Farine grossière.
2 (1810; « escarbilles », 1783). Techn. Coke en petits morceaux.
Encyclopédie Universelle. 2012.