I.
⇒BALLOTTE1, subst. fém.
Vx. Boule servant à donner les suffrages ou à tirer au sort.
Prononc. et Orth. :[]. Ac. 1835 : ,,Il a vieilli, on dit maintenant Boule`` (cf. aussi Ac. 1878 et BESCH. 1845). Homon. : ballote. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1390-1410 balote « petite balle » (CHR. DE PISAN, Chemin longue ét., 1698, éd. Püchel d'apr. Delboulle dans R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 133 : ... Toute la terre veoie Comme une petite pelote Aussi ronde qu'une balote); b) 1544 balotte « petite balle qui sert de projectile » (SEYSSEL, trad. d'Appien, Guerre Mithridatique, ch. 4 dans HUG. : Sylla, avec un Cacefrust qui tiroit vingt balottes de plomb à un coup, blessa beaucoup des gens qui estoient en lautre tour) — 1611, COTGR.; 2. 1498, ballotte « petite balle empl. pour désigner un candidat dans une élection » (Ord., XXI, 184 dans GDF. Compl.), considéré comme ,,vieilli`` dep. Ac. 1835. Empr. à l'ital ballotta (DEI; FEW t. 151, p. 44b) attesté au sens 1 dep. la 2e moitié du XIIIe s. (Folgore da S. Gimignano dans BATT.), au sens 2 dep. XIVe-XVe s. (Lettere scritte a vari e istruzioni date agli oratori della republica di Firenze ne' secoli XIV, XV, XVI, 5-171, ibid).
II.
⇒BALLOTTE2, subst. fém.
AGRIC., vx. ,,Vaisseau de bois dans lequel on met la vendange`` (CHESN. 1857).
Rem. Attesté dans Ac. 1798, Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e et Nouv. Lar. ill.
ballotte [balɔt] n. f.
ÉTYM. Fin XIIIe, belote « boule pour voter », in Arveiller; XVe, ballotte; XIVe, « petite boule »; dimin. de l'ital. dial. ballota. → 1. Balle.
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♦ Anciennt. Petite balle. Spécialt. Boule pour voter.
0 Il échappa et fut absous de trente ballottes et suffrages seulement.
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DÉR. Ballottage, ballotter.
HOM. Ballote.
Encyclopédie Universelle. 2012.