⇒COCARDEAU, COQUARDEAU, subst. masc.
Vieilli. Jeune galant prétentieux et niais. Ah! mon jeune coquardeau (...) vous irez haut, très haut (NERVAL, Nouvelles et fantaisies, 1855, p. 196) :
• Un poète latin contemporain de Guillaume de Lorris nous a laissé le portrait de ces cocardeaux parisiens qui dépassaient la mesure : des gandins qui portent leurs cheveux roulés au fer sur les oreilles; qui passent à la pierre ponce leur nuque soigneusement rasée; qui se fardent le visage, qui s'épilent les sourcils; qui mâchent des pastilles parfumées en distribuant des œillades; ...
FARAL, La Vie quotidienne au temps de St Louis, 1942, p. 184.
— Spéc. [dans le théâtre du XIXe s.] Personnage allégorique, type du mari trompé et bafoué.
Prononc. et Orth. :[]. GUÉRIN 1892 renvoie à coquardeau. Étymol. et Hist. Ca 1450 coquardeau « sot, niais » (GREBAN, Mist. de la passion, éd. G. Paris, 23812) — 1771 (Trév. : Vieux mot. Galant, diseur de douceurs. Il signifie aussi jeune sot, étourdi, ignorant). Dér. de l'adj. m. fr. coquard « benêt, niais » (cocarde); suff. -eau. Fréq. abs. littér. Cocardeau : 1.
cocardeau [kɔkaʀdo] n. m.
ÉTYM. 1843; de cocarde.
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♦ Régional. Giroflée.
Encyclopédie Universelle. 2012.