⇒DIANDRIE, subst. fém.
BOT. Dans le système de Linné, classe des plantes ayant deux étamines libres et un, deux ou trois pistils. La classe de la monandrie, ou des fleurs qui n'ont qu'un mari; celle de la diandrie, ou de deux maris; de la triandrie, ou de trois maris (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 75).
Prononc. et Orth. :[] (Lar. Lang. fr., celui-ci prononçant par ailleurs [dja-] dans diamètre, diane, etc.). Ds Ac. 1835 et 1878. Étymol. et Hist. 1798 (L. C. M. RICHARD, Dict. élémentaire de botanique de Bulliard ds DG). Empr. au lat. bot. diandria « classe de plantes dont les fleurs ont deux étamines libres » (1744, LINNÉ, Systema naturae, p. 24), formé sur le gr. « deux fois » et - « mâle ». Fréq. abs. littér. :1.
diandrie [diɑ̃dʀi] n. f.
ÉTYM. 1798; lat. bot. diandria (1744, Linné), du grec dis-, et anêr, andros « mâle ».
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♦ Hist. bot. Classe des plantes à deux étamines libres (système linnéen).
Encyclopédie Universelle. 2012.