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OVAMBO
OVAMBO

OVAMB

Installés sur la frontière de l’Angola et de la Namibie, les Ovambo constituent pratiquement la moitié de la population de ce pays, soit 700 000 environ dans les années 1990. Traditionnellement divisés en royaumes, ils sont gouvernés par des souverains qui possédaient également des pouvoirs religieux. Les Ovambo comptent treize sous-groupes dont les principaux sont les Ondonga, les Ombalantu, les Onkonkathi, les Ukuanyama, les Ukuambi, les Ukualuthi, les Ongandjera et les Eunda; chacun d’eux a son dialecte et son organisation propres.

Le culte des ancêtres reste prédominant dans leur religion, et les structures traditionnelles sont vivaces. Confinés dans les réserves de l’Ovamboland, les Ovambo pratiquent tout autant l’agriculture que l’élevage; ils font aussi de la vannerie, de la poterie et de la ferronnerie.

La filiation est matrilinéaire et l’on pratique la polygynie. La première femme a la préséance sur toutes les autres; ces dernières, cependant, ont chacune leur case particulière. L’habitat a ici une structure circulaire; faite de clayonnage et de torchis, la case présente un toit conique de chaume. Les îlots d’habitations familiales, qui abritent dans leurs murs une seule famille nucléaire (parents et enfants en bas âge), entourent la cour principale où les uns et les autres se rencontrent. C’est là que s’élève la case du chef ou la maison du conseil; à l’extérieur de celle-ci brûle le feu sacré. L’entretien de ce dernier est confié aux soins de la première femme ou à la fille du chef du lieu; traditionnellement, on ne pouvait s’en servir pour faire cuire les aliments ni pour les réchauffer, à l’exception de la nourriture destinée à un guerrier partant pour la guerre. Le feu est le symbole de la communauté, et son extinction passe pour le présage de la destruction imminente de la tribu; pour allumer leur feu sacré, les chefs locaux ou subalternes vont chercher la flamme au foyer des chefs supérieurs dont ils relèvent.

Ovambo
population répartie entre l'Angola, la Namibie et la Zambie (env. 750 000 personnes). Ils parlent une langue bantoue. Traditionnellement, ces éleveurs de bovins pratiquent une agriculture complémentaire (sorgho, mil); la filiation matrilinéaire et une royauté héréditaire caractérisent leur société.

Encyclopédie Universelle. 2012.