Gaulle
(Charles de) (1890 - 1970) général et homme politique français. Sous-secrétaire d'état à la Guerre (1940), il partit pour Londres, d'où il lança un appel à la résistance le 18 juin 1940. Ayant dirigé la résistance franç. contre l'occupant allemand, il assuma le pouvoir après son entrée à Paris, le 25 août 1944, puis démissionna de la présidence du gouv. provisoire (juin 1944-janv. 1946). Il fonda en 1947 le Rassemblement du peuple français (R.P.F.). En 1953, il abandonna la vie politique ("traversée du désert"). En 1958 (événements d'Algérie), il fut appelé par le président Coty à former un gouv. (1er juin). Le 28 sept., il organisa un référendum (métropole et colonies) qui approuva la Constitution de la Ve Rép. Celle-ci accroissait fortement les pouvoirs du président; en outre, elle instaurait une Communauté française au sein de laquelle les colonies deviendraient des rép. autonomes (comme l'avait annoncé le discours de Brazzaville). En déc., le Parlement élut de Gaulle président de la Rép. L'Algérie présentait un problème partic.; en mars 1962, les accords d'évian organisèrent son accession à l'indép., effective en juillet. Le 28 oct., un référendum modifia la Constitution: désormais le président de la Rép. serait élu au suffrage universel. Vainquant F. Mitterrand aux élections présidentielles de 1965, mais au 2e tour et avec seulement 55 % des voix, bien qu'une formidable croissance écon. ait marqué le septennat, de Gaulle dut faire face à la révolte de mai 1968. Il démissionna en 1969 après l'échec du référendum sur la "régionalisation" et la réforme du Sénat. écrivain, il est l'auteur d'ouvrages militaires (Vers l'armée de métier, 1934) et de Mémoires (publiés en 1954-1959 et 1970-1971).
gaulle [gol] n. f.
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♦ Anciennt. Robe de mousseline blanche, resserrée à la taille, que les femmes portaient à l'époque de Louis XVI. — REM. Selon Funck-Brentano, l'Affaire du collier (1901), le mot serait attesté v. 1785.
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HOM. Gaule; formes du v. gauler; goal.
Encyclopédie Universelle. 2012.