⇒ILLATIF, -IVE, adj. et subst. masc.
I. — Adj., PHILOS. Sens illatif. Connaissance qui procède par intuition, par inférence immédiate (d'apr. FOULQ.-ST-JEAN 1962). On reconnaît la réalisation imaginative et affective qui sert de base au sens illatif de Newman (Théol. cath. t. 4, 1 1920, p. 894).
II. — Subst. masc., LING. Cas qui exprime la pénétration dans un lieu. On range quelquefois parmi les cas dans certaines langues de la famille finno-ougrienne des formes dont l'emploi répond à des notions variées : illatif (pénétration à l'intérieur de) (MAR. Lex. 1951, p. 43).
Prononc. : [ilatif], fém. [-i:v]. Étymol. et Hist. 1. 1617 particules illatives (COTON, Serm., p. 192 ds GDF.), à nouv. 1752 (Trév.); 2. 1902 ling. (Nouv. Lar. ill.). Empr. au b. lat. illativus « qui conclut », dér. du supin illatum de inferre « porter, produire »; cf. l'angl. illative attesté au sens 1 comme subst. et adj. dès 1591 et 1611, au sens 2 dès 1890 (ds NED).
illatif, ive [ilatif, iv] adj.
ÉTYM. 1617; lat. illativum, de illatum, supin de inferre. → Inférer.
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1 Log. (Vx). Dont on peut inférer quelque chose.
b N. m. Mod. Cas indiquant la pénétration dans un lieu (dans certaines langues finno-ougriennes).
Encyclopédie Universelle. 2012.