⇒INFLICTION, subst. fém.
DR., vx. ,,Action d'infliger une peine corporelle et afflictive`` (LITTRÉ). L'empereur : Le châtiment n'est-il pas l'infliction d'un mal contraire au crime commis? (CLAUDEL, Repos 7e jour, 1901, II, p. 829) :
• En suivant la série des institution le Code à la main, on remarque, avec une admiration reconnoissante, que le travail des princes chrétiens tend surtout à l'adoucissement des inflictions criminelles et à la réforme des mœurs...
CHATEAUBR., Ét. ou Disc. hist., t. 2, 1831, p. 152.
— P. ext. Imposition (d'une amende, d'une taxe) faite légalement à une personne. Des contraventions à des obligations fiscales peuvent être tenues en échec par un perfectionnement des mesures de contrôle et l'infliction d'amendes sévères (Univers écon. et soc., 1960, p. 48-5).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1798. Étymol. et Hist. 1486 (La tres ample et vraye Expos. de la reigle M. S. Ben. f° 143d ds GDF. Compl.). Empr. au lat. inflictio « action d'infliger une peine ». Bbg. JOURJON (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1917-18, t. 30, p. 139.
infliction [ɛ̃fliksjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1486; lat. inflictio, du supin de infligere. → Infliger.
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♦ Dr. (vx). Le fait d'infliger (une peine à qqn). || « L'adoucissement des inflictions criminelles » (Chateaubriand, in T. L. F.).
♦ Mod. (admin.). Le fait d'infliger une amende, une taxe. || L'infliction d'amendes fiscales.
Encyclopédie Universelle. 2012.