⇒JOCONDE, subst. fém.
[P. allus. à un portrait célèbre peint par Léonard de Vinci] Jeune femme énigmatique, à la fois distante et séduisante. Le passage du père Alta séparait sa vie en deux cycles, en deux ères. Avant, elle était la Joconde, la sirène, le sphinx : depuis, elle était femme et amoureuse (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 284).
— Pop. Faire sa joconde. Affecter un air indifférent et hautain. Elle répondit point, mais fit s'joconde un long moment, comme vexée d'avoir été si ben devinée, et si rudement rabrouée (M. STÉPHANE, Ceux du trimard, 1928, p. 147).
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1884 « type de femme séduisante et mystérieuse » (PÉLADAN, loc. cit.); spéc. 1928 faire sa joconde (M. STÉPHANE, loc. cit.). De Joconde, nom donné au tableau de L. de Vinci (Louvre), portrait supposé de Monna Lisa, femme de Francesco del Giocondo [1468-1528], dite la Gioconda.
]. Étymol. et Hist. 1884 « type de femme séduisante et mystérieuse » (PÉLADAN, loc. cit.); spéc. 1928 faire sa joconde (M. STÉPHANE, loc. cit.). De Joconde, nom donné au tableau de L. de Vinci (Louvre), portrait supposé de Monna Lisa, femme de Francesco del Giocondo [1468-1528], dite la Gioconda.
joconde [ʒɔkɔ̃d] n. f.
ÉTYM. 1884, J. Péladon; de la Joconde, nom donné à un célèbre portrait par Léonard de Vinci, supposé être celui de la femme de Francesco del Giocondo, Monna Lisa.
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♦ Vx. Jeune femme (énigmatique, séduisante) comparable au portrait célèbre par Léonard de Vinci.
♦ ☑ Loc. fam. Faire sa joconde : affecter un air énigmatique, distant (d'une femme).
Encyclopédie Universelle. 2012.