⇒MUSICO, subst. masc.
Vx. Café, cabaret où l'on exécute de la musique, notamment aux Pays-Bas, surtout en Hollande. Des jeunes hommes graves qui s'assemblent dans un musico philosophique et religieux de la rue des Quatre-Vents (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p.446).
Prononc. et Orth.:[myziko]. Att. ds Ac. dep. 1798. Plur. des musicos. Étymol. et Hist. 1729 les musicaux de la Hollande (D'AUBIGNÉ, Vie, ch. 111 [interpolation] ds LA CURNE); 1728 un musico d'Amsterdam (VOLT., Ess. poés. épiq., ch. 6 ds LITTRÉ). Empr. au néerl. musico de même sens, surtout pop. au XVIIIe s. (VALKH.). Fréq. abs. littér.:10.
musico [myziko] n. m.
ÉTYM. 1728; mot néerl., de music « musique ».
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♦ Vx. Cabaret où l'on fait de la musique.
0 Et songez-vous sans frissonner à ce que deviendront ces petits garçons, ces petites filles, auxquelles vous ôtez leur père, c'est-à-dire leur pain ? Est-ce que vous comptez sur cette famille pour approvisionner dans quinze ans, eux le bagne, elles le musico ? Oh ! les pauvres innocents !
Hugo, le Dernier Jour d'un condamné, Œ. compl., t. VI, p. XVII.
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HOM. Musicot.
Encyclopédie Universelle. 2012.