⇒REVERDIE, subst. fém.
MAR., région. (Bretagne). Grande marée de la nouvelle et de la pleine lune. Lors des syzygies, (...) et particulièrement à l'approche des équinoxes, les Marées sont beaucoup plus considérables (...) on les appelle Grandes Marées, reverdies, vives eaux, grandes eaux (BONN.-PARIS 1859).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1694 (CORNEILLE: Il y a de certains lieux en Bretagne où on se sert de ce mot, pour dire, des grandes marées qui arrivent au defaut, ainsi qu'au plein de la lune). Part. passé subst. au fém. de reverdir, peut-être p. réf. à une idée de « vigueur qui revient périodiquement, de manifestation cyclique ». Du XVe au XVIIe s. (v. GDF.) a vécu également un sens fig. « accueil, assaut » (cf. faire une renverdie « faire l'acte amoureux » et prendre la raverdie « id. ») dont le rattachement à revertir « retourner, revenir » (v. FEW t. 10, p. 359) fait difficulté aux plans sém. et morphol., v. reverdir et reverdi.
]. Étymol. et Hist. 1694 (CORNEILLE: Il y a de certains lieux en Bretagne où on se sert de ce mot, pour dire, des grandes marées qui arrivent au defaut, ainsi qu'au plein de la lune). Part. passé subst. au fém. de reverdir, peut-être p. réf. à une idée de « vigueur qui revient périodiquement, de manifestation cyclique ». Du XVe au XVIIe s. (v. GDF.) a vécu également un sens fig. « accueil, assaut » (cf. faire une renverdie « faire l'acte amoureux » et prendre la raverdie « id. ») dont le rattachement à revertir « retourner, revenir » (v. FEW t. 10, p. 359) fait difficulté aux plans sém. et morphol., v. reverdir et reverdi.
1. reverdie [ʀ(ə)vɛʀdi] n. f.
ÉTYM. XIIIe; p. p. substantivé de reverdir.
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♦ Hist. littér. Dans la poésie lyrique du moyen âge, Chanson à personnages évoquant un décor printanier.
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2. reverdie [ʀ(ə)vɛʀdi] n. f.
ÉTYM. 1694; « assaut », 1460; de l'anc. franç. revertir « revenir », lat. revertere, avec infl. probable de reverdir.
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Encyclopédie Universelle. 2012.