⇒RIBES, subst. masc.
BOT. Synon. sc. de groseillier. Organismes qui peuvent supporter de larges variations dans leurs conditions de vie: tel paraît être le cas (...) des Ribes qui s'étendent sur tout l'hémisphère Nord et sur toute la cordillère des Andes (Bot., 1960, p. 1255 [Encyclop. de la Pléiade]).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. Mil. XIVe s., [ms] (Assises de Jérusalem, éd. Beugnot, t. 2, p. 177, note 6d, var. ms. A). Empr. au lat. médiév. ribes « id. » XIVe s. ds LATHAM, de l'ar. (LOK. 1717 et DEVIC).
DÉR. Ribésiacées, ribésiées, subst. fém. plur. Tribu de plantes dicotylédones (famille des Saxifragacées) ayant pour type le groseillier, généralement caractérisées par un aspect buissonneux, des feuilles simples, fasciculées, des fleurs blanches, jaunes ou rouges, à quatre ou cinq pétales, des fruits en baies arrondies, juteuses, comestibles, répandues dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord, cultivées pour l'alimentation ou l'ornementation. Famille de plantes Dicotylédones (...) nommée par Achille Richard Ribésiées, et Ribésiacées par Endlicher et Ad. Brongniart (PRIVAT-FOC. 1870). On fait souvent des Ribésiacées une simple tribu des Saxifragacées (...). Les fleurs sont fréquemment en grappes. L'enveloppe des graines est pulpeuse (...). Les Groseilliers proprement dits (Ribes rubrum (...)) et les Cassissiers (Ribes nigrum (...)) en sont des représentants intéressants (Bot., 1960, p. 1043 et 1046 [Encyclop. de la Pléiade]). — [], [-bezje]. — 1res attest. 1822 Ribésiées (A. RICHARD, Nouv. Élémens de bot. et de physiol. végétale [...] 433 ds Z. rom. Philol. t. 104, p. 298), 1845 ribésiacées (D'ORBIGNY, Dict. univ. d'hist. nat., s.v. grossulariées); dér. sav. de ribes, suff. -(i)acées, -(i)ées (v. -é); cf. le lat. médiév. ribesiaceae « id. » (ENDLICHER, Enchiridion Botanicum, p. 412).
ribes [ʀibɛs] n. m.
ÉTYM. Déb. XVIe, repris XXe; lat. médiéval ribes, arabe rībās « oseille ».
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Encyclopédie Universelle. 2012.