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(maison de) famille qui a régné sur la Savoie à partir du XIe s. (les comtes de Savoie). Au XVe s., on lui reconnut sa possession du Piémont. En 1718, on lui octroya le royaume de Sardaigne, de sorte qu'on parla de royaume de Piémont-Sardaigne. Cette maison unifia l'Italie et régna sur le royaume d'Italie de 1861 à 1946.

rég. de France, limitrophe de la Suisse et de l'Italie.

— Savoie, dép.: 6 036 km²; 348 261 hab.; ch.-l. Chambéry . V. Rhône-Alpes (Rég.).

— Haute-Savoie, département: 4 391 km²; 568 286 hab.; ch.-l. Annecy. V. Rhône-Alpes (Rég.). Hist. - Peuplée par les Celtes Allobroges, soumise par les Romains de 122 à 118 av. J.-C., annexée par les fils de Clovis (534), attribuée à Lothaire (843), la région fit partie du royaume de Bourgogne (888), puis du Saint Empire (1032-1038). Du XIe au XIVe s., elle s'agrandit: pays de Vaud, Piémont, Nice, etc.; comté, elle fut érigée en duché en 1416. à la fin du XVe s., la cap. se déplaça de Chambéry à Turin. En 1536, le cant. de Berne annexa le pays de Vaud, auquel la Savoie renonça officiellement en 1617. Le duc de Savoie, Victor-Amédée II (1675-1730), reçut la couronne de Sicile au traité d'Utrecht (1713), mais dut l'échanger contre celle de Sardaigne en 1718-1729, devenant roi de Piémont-Sardaigne. C'est autour de ce royaume que se fit l'unité italienne au XIXe s., mais la Savoie fut définitivement cédée à la France, avec Nice, en 1860. V. Savoie (maison de).

savoie [savwa] n. m.

ÉTYM. XX^e; de (biscuit de) Savoie, province française.

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♦ Gâteau léger à base d'œufs, de sucre et de farine. || Une part de Savoie.