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spélonque

⇒SPÉLONQUE, subst. fém.
A. — Vx ou littér. Caverne, grotte. Cet ami avait ouï parler des (...) spélonques de Lourdes (...). Nous fîmes la route à cheval, et, après avoir déjeuné à Lourdes, nous prîmes un guide et le chemin des cavernes (SAND, Hist. vie, t. 4, 1855, p. 25).
P. métaph. Il s'était mis au lit sans avoir été rendre visite à la cave secrète, à la spélonque pleine de coffres et d'armoires (DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p. 186).
B. — MÉD. ,,Synon. désuet de caverne`` (MAN.-MAN. Méd. 1980).
REM. Spelunqueuse, adj. fém., hapax. Forêts caverneuses et spelunqueuses (FLAUB., Corresp., 1852, p. 75).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. a) Ca 1265 espelonc(h)e « antre, caverne » (BRUNET LATIN, Tresor, éd. J.-F. Carmody, p. 134 et 168; var. spelonque, spelunque, 1284 [date du ms.], éd. Chabaille, pp. 193, 249); b) 1900 méd. (GARNIER-DEL., s.v. caverne). Empr. au lat. spelunca « caverne, antre, grotte » (du gr. , - « caverne »). Fréq. abs. littér. :11.

spélonque [spelɔ̃k] n. f.
ÉTYM. V. 1265, Brunetto Latini; du lat. spelunca, grec spélugx.
1 Vx. Caverne, antre. Fig. Retraite isolée (cf. Saint-Simon, Mme de Staal, in Littré).
2 (Mil. XXe). Méd. Caverne pulmonaire.

Encyclopédie Universelle. 2012.