⇒SURPEUPLER, verbe trans.
Rare. Peupler, occuper à l'excès. Tous les trente mètres environ, une hutte de roseaux (...) ces cités-jardins, étalées le long de la route, forment un décor sans épaisseur. La race qui les habite et les surpeuple n'est pas très belle; soumise depuis deux ans seulement, elle vivait éparse dans la brousse (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 722).
— [Le suj. désigne qqc.] Il faut croire qu'en dehors de la voie lactée qui surpeuple une partie de l'univers, les espaces sidéraux sont incroyablement déserts (MAETERL., Ombre des ailes, 1936, p. 93).
— Empl. pronom. L'agitation augmente. La gare se peuple et se surpeuple (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 104).
Prononc. et Orth.:[], [-pø-], (il) surpeuple [-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1877 « peupler à l'excès » (LITTRÉ Suppl.); 1916 se surpeupler (BARBUSSE, loc. cit.). Dér. de surpeuplé; dés. -er.
surpeupler [syʀpœple] v. tr.
ÉTYM. 1915; de surpeuplé.
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♦ Rare. Peupler à l'excès. — V. pron. || Se surpeupler.
0 L'agitation augmente. La gare se peuple et se surpeuple.
H. Barbusse, le Feu, I, VII.
Encyclopédie Universelle. 2012.