verbénacées
n. f. pl. BOT Famille de dicotylédones gamopétales, comprenant des arbres (teck) et des plantes herbacées (verveine).
— Sing. Une verbénacée.
⇒VERBÉNACÉES, subst. fém. plur.
BOT. Famille de plantes dicotylédones gamopétales des régions chaudes et tempérées, caractérisées par des feuilles simples ou composées, par de petites fleurs tubuleuses, irrégulières, à cinq divisions, rassemblées en épis, et qui regroupe principalement la verveine, l'agnus-castus ou gattilier et le lantanier. Les Verbénacées ont des feuilles sans stipules, des fleurs du type quatre ou cinq et produisent des akènes (E. TOMANOVA, Plantes sauvages, 1981, p. 12).
— Au sing. Plante de cette famille. Le Lantana Camara [sorte de lantanier] est une Verbénacée ornementale qui retient l'attention par ses fleurs réunies en capitules (...) jaune d'or, puis rouges, enfin vermillon (Bot., 1960, p. 1343 [Encyclop. de la Pléiade]).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1806 (,,Observations Sur la famille des Plantes verbénacées``, A. L. DE JUSSIEU, Annales du Muséum d'Histoire naturelle, VII, 63 ds R. Ling. rom. t. 42, p. 453). Dér. du lat. verbena (apparenté à verbera « verges »), empl. surtout au plur. au sens de « ensemble de branches réunies en faisceau ou de tiges réunies en bouquet avec lesquelles le roi frappait symboliquement un traité ou dont on se servait pour faire une infusion ou une décoction » (d'où 1541 verbene « rameau sacré, verveine » G. MICHEL, tr. SUÉTONE, X, 252 r° ds HUG.) et au sing. au sens de « verveine officinale » (d'où 1542 verbene, GESNER, Registre de toutes les plantes, 85; repris comme terme générique par TOURNEFORT) tout comme son dér. verbenaca (ANDRÉ Bot.); suff. -acées. V. verveine. Bbg. QUEM. DDL t. 12.
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1806 (,,Observations Sur la famille des Plantes verbénacées``, A. L. DE JUSSIEU, Annales du Muséum d'Histoire naturelle, VII, 63 ds R. Ling. rom. t. 42, p. 453). Dér. du lat. verbena (apparenté à verbera « verges »), empl. surtout au plur. au sens de « ensemble de branches réunies en faisceau ou de tiges réunies en bouquet avec lesquelles le roi frappait symboliquement un traité ou dont on se servait pour faire une infusion ou une décoction » (d'où 1541 verbene « rameau sacré, verveine » G. MICHEL, tr. SUÉTONE, X, 252 r° ds HUG.) et au sing. au sens de « verveine officinale » (d'où 1542 verbene, GESNER, Registre de toutes les plantes, 85; repris comme terme générique par TOURNEFORT) tout comme son dér. verbenaca (ANDRÉ Bot.); suff. -acées. V. verveine. Bbg. QUEM. DDL t. 12.
verbénacées [vɛʀbenase] n. f. pl.
ÉTYM. 1806, Jussieu, in D. D. L.; du rad. du lat. pop. verbena « verveine », ou moy. franç. verbene « vervène », 1542, et -acées.
❖
♦ Bot. Famille de plantes phanérogames angiospermes (Dicotylédones gamopétales) comprenant des herbes, des arbrisseaux et des arbres, dont les types principaux sont la verveine, le lantanier, l'agnus-castus, le tectona (teck). — Au sing. || Une verbénacée.
Encyclopédie Universelle. 2012.