suce
n. f. (Québec) Tétine (sens 2).
⇒SUCÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst.
I. — Part. passé de sucer et empl. adj.
— TECHNOL. Glaçure, poterie sucée. Poterie dont la glaçure est trop complètement absorbée par la pâte pendant la cuisson. Le vernis (...) très fusible (...) pénètre dans le corps de la pâte et laisse la surface rude et non glacée. Un feu trop fort produit (...) le même défaut (...) du vernis (...) sucé (Al. BRONGNIART, Arts céram., t. 1, 1844, p. 173).
— Empl. subst. masc. Défaut des poteries sucées. Le sucé peut être dû (...) à un biscuit trop poreux qui absorbe le vernis (Al. BRONGNIART, Arts céram., t. 1, 1844, p. 174).
II. — Subst. fém., rare. Action de sucer. (Dict. XIXe et XXe s.).
— P. métaph. ou au fig. Je me creuse la tête pour savoir quel effet produira l'éloquence parlementaire de 1861. Je me demande si les hommes de 25 à 30 ans y seront fort sensibles, ou si cela ne leur fera pas l'effet d'une seconde sucée des tartines de 1848 (MÉRIMÉE, Lettres Delessert, 1860, p. 129).
♦ En partic., vx. Ruine financière. En voilà un qui en a, une sucée!... se dit-il en regardant Théodose allant par la rue d'un pas d'homme étourdi (BALZAC, Pts bourg., 1850, p. 167).
Prononc.:[syse].
Encyclopédie Universelle. 2012.