⇒ALLUME, ALLUMI, subst. masc.
TECHNOL., vieilli. Petit morceau de bois allumé servant à éclairer l'intérieur d'un four de boulanger pendant la cuisson; ou, plus généralement, à allumer du feu (dans une forge, un four, un fourneau), voire une bougie. Synon. flambart :
• ... il [Angelo] aperçut, pas très loin de la porte, une petite étagère sur laquelle était un bougeoir garni et quelques allumes phosphoriques.
J. GIONO, Le Hussard sur le toit, 1951, p. 107.
Rem. 1. DG le donne du fém. 2. Certains dict. établissent une distinction entre allume « morceau de bois allumé », « brandon qui sert pour allumer le feu d'une forge, d'un four, d'un fourneau » et allumi « petit morceau de bois allumé dont on se sert pour éclairer l'intérieur d'un four » (cf. Ac. Compl. 1842, Lar. 19e [avec Suppl.] et GUÉRIN 1892).
Prononc. ET ORTH. :[alym]. — Rem. Ac. abr. 1832 cite également la forme alume, subst. fém., qui sert de vedette de renvoi à allume, subst. masc. (cf. aussi GATTEL 1841 pour alume, subst. fém.). BESCH. 1845, emploie comme vedette les formes allume ou allumi (cf. aussi Nouv. Lar. ill. et QUILLET 1965). DG, s.v. allume fait remarquer : ,,On dit aussi allumé.``
Étymol. ET HIST. — 1783 alume (Encyclop. méthod. Mécan., t. 2, p. 741 : Alume; c'est une partie de petits bois qui sert à allumer [...] le feu des fourneaux de forge); 1823 allume (BOISTE : Allume [...] morceau de bois allumé); 1838 technol. allumi (Ac. Compl. 1842 : Allumi [...] Petit morceau de bois allumé dont on se sert pour éclairer l'intérieur d'un four).
Déverbal de allumer étymol. 1 et 2; la forme allumi est prob. dialectale.
Encyclopédie Universelle. 2012.