RUBIDIUM
RUBIDIUM
Du latin rubidus , rouge foncé
Symbole chimique: Rb
Numéro atomique: 37
Masse atomique: 85,47 g
Point de fusion: 38,9 0C
Point d’ébullition: 688 0C
Densité (à 20 0C): 1,53.
Métal alcalin mou, d’éclat blanc argenté, découvert par voie spectroscopique par R. Bunsen (1861) et G. R. Kirchhoff dans l’eau minérale de Dürkheimer. Son nom est lié à la couleur rouge de son spectre. Le rubidium s’enflamme spontanément dans l’air et réagit violemment avec l’eau en enflammant le dihydrogène produit. On le rencontre dans les silicates (lépidolite, pollucite et carnalite).
Le métal est préparé par action du magnésium sur l’hydroxyde de rubidium:2 Rb(OH) + Mg face=F0019轢 Mg(OH)2 + 2 Rb.
Après rinçage à l’eau et élimination des traces d’oxygène, on distille le métal dans un tube en fer (il attaque le verre).
On utilise le rubidium comme getter dans la technologie du vide et pour absorber les gaz résiduels dans la fabrication des tubes radio. C’est aussi un constituant des cellules photoélectriques.
On en connaît deux isotopes stables (85 et 87) et plusieurs isotopes radioactifs. L’isotope stable 87 est en fait radioactif avec une période très longue (50 milliards d’années), et sa présence dans les météorites sert à estimer l’âge du système solaire (environ 4,5 milliards d’années, en bon accord avec d’autres déterminations par des méthodes différentes).
rubidium [ rybidjɔm ] n. m.
• 1861; du lat. rubidus « rouge brun », à cause des raies rouges de son spectre
♦ Élément atomique (Rb; no at. 37; m. at. 85,48), métal blanc, mou, du groupe des alcalins. Le rubidium et le césium sont utilisés dans la fabrication des lasers.
● rubidium nom masculin (latin rubidus, rouge-brun, parce que son spectre comporte deux raies de cette couleur) Métal alcalin, découvert par Kirchhoff et Bunsen grâce à l'analyse spectrale. (Élément de symbole Rb.)
rubidium
n. m. CHIM élément métallique (symbole Rb) de numéro atomique Z = 37.
— Métal (Rb) blanc brillant. Très réactif, le rubidium se rapproche du potassium.
⇒RUBIDIUM, subst. masc.
CHIM. Métal alcalin, blanc, tendre, de numéro atomique 37, proche du potassium du point de vue chimique mais beaucoup plus rare, (symb. Rb) (d'apr. UV.-CHAPMAN 1956). L'analyse spectrale était née et ses premiers succès furent la découverte, en 1861, de deux nouveaux métaux à l'aide de leurs spectres: le caesium et le rubidium, ainsi nommés respectivement d'après leurs raies bleue et rouge (Hist. gén. sc.,t . 3, vol. 1, 1961, p. 166).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1861 (C. r. de Analyse chimique fondée sur les observations du spectre, par Kirchhoff et Bunsen, ds Ann. chim. et phys., t. 62, p. 454). Rubidium, dér. sav. du lat. rubidus « rouge, brun »; suff. -ium. Le mot a été formé par Bunsen et Kirchhoff en 1861 dans l'art.: Untersuchungen über das Sonnensspectrum und die Spectren der chemischen Elemente ds Abhandlungen der königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, pp. 63-95.
rubidium [ʀybidjɔm] n. m.
ÉTYM. 1861, cit. infra; découvert en 1860; ainsi nommé à cause des raies rouges de son spectre; du lat. rubidus « rouge brun ».
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♦ Chim. Métal alcalin (Rb; no at. 37; poids at. 85,48), de densité 1,53, fusible vers 39 °C, métal blanc, mou, analogue au potassium du point de vue chimique.
0 Le rubidium et le caesium, dont la découverte fait époque dans l'histoire des sciences, sont, dès à présent, inscrits à leur rang parmi les corps simples.
L. Figuier, l'Année scientifique et industrielle 1862, p. 110 (1861).
Encyclopédie Universelle. 2012.