⇒BALÈZE, BALESTE, BALAISE, subst. masc.
Arg. ,,Personnage bâti en force. S'applique également aux objets, aux constructions qui en imposent par la puissance qu'elles dégagent`` (LE BRETON 1960) :
• 1. C'était un grand balèze [Engoulement]... aux bacchantes châtain clair, à la gauloise...
A. ARNOUX, Zulma l'infidèle, 1960, p. 28.
— Emploi adj. (princ. en fonction d'attribut) :
• 2. Ça paraissait duraille [cette maçonnerie] (...) Mais le Suédois était assez baleste pour en venir à bout et sans trop faire de boucan.
A. LE BRETON, Du Rififi chez les hommes, 1953, p. 56.
• 3. Va lui chercher du rif si c'est ton idée, mais je te préviens qu'il est balaise.
A. SIMONIN, Le Pt Simonin ill., 1957, p. 37.
PRONONC. ET ORTH. :[], []. Les graph. corresp. sont respectivement balaise, balaize, balèse, balèze et balès.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1927 balèz « énorme, important » (entendu à l'École d'Arts et Métiers d'Angers d'apr. ESN. : mec balèz).
Empr. au prov. mod. balès « type grotesque » loc. usitée à Marseille pour s'aborder : Pagues rèn, vuei, balès! (Lou tron de l'èr ds MISTRAL).
Encyclopédie Universelle. 2012.