⇒BOUFFARD, subst. masc.
Pop., rare. Fumeur :
• — Vous n'êtes qu'un fumaillon, l'abbé! Parlez-moi de M. le vicaire général; en voilà un bouffard.
A. BRUANT, Dict. fr.-arg., 1905.
Rem. 1. Non attesté dans les dict. gén.; figure dans A. DELVAU, Dict. de la lang. verte, 1866, Ch.-L. CARABELLI, [Lang. pop.] et FRANCE 1907, A. BRUANT, op. cit. 2. On rencontre dans GUÉRIN 1892, le sens vieilli de « glouton, gourmand » (cf. étymol. 1).
PRONONC. ET ORTH. :[], fém. [-]. GUÉRIN 1892 écrit boufard et bouffard pour désigner un gourmand.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. XIIIe s. « personne gloutonne » (Du bouchier d'Abevile, Richel. 2168, f° 212b dans GDF.) considéré comme ,,vieux`` dep. Trév. 1752, s.v. boufage, maintenu dans le dial. norm. comme adj. et subst. (MOISY, DUMÉRIL); 2. 1866 arg. « fumeur » (A. DELVAU, Dict. de la lang. verte).
Encyclopédie Universelle. 2012.