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cheulard

⇒CHEULARD, subst. masc.
Région. Ivrogne, homme pris de boisson. Un grand cheulard de soldat à Guillaume (A. DAUDET, Contes du lundi, 1873, p. 85) :
Coupeau, lui aussi, ne comprenait pas qu'on pût avaler de pleins verres d'eau-de-vie. (...). Les camarades avaient beau le blaguer, il restait à la porte, lorsque ces cheulards-là entraient à la mine à poivre.
ZOLA, L'Assommoir, 1877, p. 410.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1872 (D. POULOT, Le Sublime, p. 39). Terme lorr., dér. avec suff. -ard de cheuler « avoir soif, boire avidement » issu du lat. vulg. siticulare « avoir soif » dér. de siticulosus « altéré » lui-même dér. de sitis, v. soif (FEW t. 11, p. 663b). Fréq. abs. littér. :2. Bbg. GUIRAUD (P.). Pier, argot. Cah. Lexicol. t. 12, p. 87. — SAIN. Lang. par. 1920, p. 105.

Encyclopédie Universelle. 2012.