⇒PACEMAKER, PACE-MAKER, subst. masc.
I. —SPORTS (cycl. sur piste). Entraîneur sur tandem ou motocycle. Le métier de pacemaker est un métier ingrat. Bien cambré sur sa grosse moto, les jambes bien verticales, les avant-bras collés au corps pour fournir le meilleur abri possible, il tire le stayer et dirige sa course de manière à lui imposer le minimum d'efforts tout en essayant de se placer dans des conditions favorables pour attaquer tel ou tel adversaire (G. PÉREC, La Vie Mode d'emploi, Paris, Le Livre de poche, 1982 [1978], p.437).
II. —ANAT., MÉD.
A. — ,,Centre cardiaque d'automatisme qui assure le rythme cardiaque`` (MAN.-MAN. Méd. 1980). Synon. noeud sinusal.
B. — ,,Appareil destiné à susciter des contractions rythmées du muscle cardiaque lorsque la stimulation physiologique est déficiente`` (Méd. Psychanal. 1971). Synon. stimulateur cardiaque. Actuellement dans 90 p.100 des cas, les électrodes sont placées dans les cavités cardiaques, particulièrement dans le ventricule droit par un cathéter intraveineux et reliées au boîtier du «pace-maker» lui-même implanté au-dessus du sein droit (A. BLACQUE-BELAIR, Dict. méd. clinique, pharmacologique et thérap., 1978, p.1661).
Prononc.: [], [pesme-]. Étymol. et Hist. 1. 1891 sports (Les Sports athlétiques, 7 févr. 1891, 5a ds HÖFLER Anglic.); 2. a) 1949 anat. «région du coeur où prend naissance l'excitation motrice» (GARNIER-DELAMARE, ibid.); b) 1962 «(appareil) stimulateur cardiaque» (L'Express, 12 avr. 1962, 48d, ibid.), stimulateur est le terme recommandé par l'arrêté du 2 janvier 1975 (Journal officiel du 16 janv., p.103) pour éviter cet anglicisme. Empr. au terme angl. comp. de pace «pas, allure» (du fr. pas) et de maker «celui qui fait» (dér. de to make) «faire», att. dep. 1884 comme terme de sport puis dep. 1910 comme terme de physiol. désignant la partie du coeur régulant ses contractions, d'où son empl. dep. 1951 pour désigner des systèmes artificiels de régulation cardiaque (NED, NED Suppl.1 et 2). Bbg. BECKER 1970, p.49, 201, 334. —HUMBLEY t.2 1974, p.640. —QUEM. DDL t.9.
Encyclopédie Universelle. 2012.