SIPPAR
SIPPAR
Dès le \SIPPAR IIIe millénaire, Sippar est une des grandes villes de la Mésopotamie. Le site est exploré à la fin du XIXe siècle (H. Rassam, V. Scheil), mais ce sont surtout les très nombreuses tablettes qui en proviennent, venues le plus souvent de fouilles clandestines, qui attirent l’attention sur lui. Les travaux repris en 1978 (W. al Jadir) sont toujours en cours, mais presque rien n’en est publié. Le sanctuaire consacré au dieu solaire Shamash (mentionné très tôt dans les textes) ne nous est connu que par des édifices néo-babyloniens (\SIPPAR VIIe-\SIPPAR VIe s), dominés par une tour à étages et regroupés dans un vaste téménos. Dans un de ces édifices fut découverte une bibliothèque de textes littéraires, comportant plusieurs centaines de tablettes encore en place dans les cavités où elles avaient été rangées. Les vestiges reconnus en dehors du complexe religieux sont beaucoup plus anciens, avec en particulier de belles habitations du \SIPPAR XVIIIe siècle.
Encyclopédie Universelle. 2012.