Akademik

épastrouillant
épastrouillant, ante [epastʀujɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. 1894, Almanach du Père Peinard, in Sainéan, Langage parisien; comme le v. épastrouiller (v. 1900, cf. Forton, les Pieds Nickelés, in Cellard et Rey) dont il est le p. prés., fut à la mode autour de 1900; de épater, avec infixe en -ouille et infl. de trouille; le s peut provenir d'une forme régionale.
Fam. et vx. Très intéressant, excitant. Épatant, époilant.
0 (…) Tonnerre de Dieu, ce que j'entends là c'est exaspérant, c'est mal écrit, mais c'est épastrouillant, ce n'est pas l'œuvre de tout le monde.
Proust, le Temps retrouvé, Pl., t. III, p. 892.

Encyclopédie Universelle. 2012.