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BEAUCE

BEAUCE

Située au sud de la Seine, à l’ouest du Loing et au nord du Gâtinais, la Beauce est limitée au sud par la région d’Orléans, le Loir, à l’ouest par le Perche, au nord par le Drouais et le Thimerais. C’est une plaine composée de calcaire et de craie recouverts de limons fertiles qui ont été préservés de l’érosion par leur situation légèrement déprimée; elle est traversée par de rares vallées faiblement encaissées et est accidentée de quelques vallées sèches. Le climat est sec: de 500 à 600 millimètres de précipitations par an, ce qui entraîne la nécessité d’arroser les champs grâce à de l’eau puisée dans la nappe phréatique à une profondeur variant de 20 à 80 mètres. Cet investissement important permet d’obtenir de bons rendements de maïs. La Beauce est le modèle de la région de grande culture céréalière: 97 p. 100 de la superficie agricole sont en labours; les céréales représentent 81 p. 100 des cultures; la betterave à sucre est remplacée par le maïs hybride; les cultures fourragères et les prairies sont très limitées et servent à l’alimentation d’un élevage à l’étable de bovins et d’ovins destinés à la boucherie, mais cette activité reste secondaire. Les exploitations sont grandes (80 à 100 ha en moyenne), modernes et bien équipées. L’importance des capitaux favorise la concentration des terres et la mécanisation, le nombre des salariés agricoles diminuant. L’habitat est concentré dans de gros bourgs et dans quelques villes situées plutôt en marge de la région: Chartres (39 600 hab. et 85 000 pour l’agglomération lors du recensement de 1990), Dreux (35 230 hab.), villes en pleine croissance où se développent des zones industrielles. Rambouillet (24 340 hab.), Étampes (21 500 hab.), Pithiviers (9 300 hab.) ont une importance moindre.

région du Québec, dans la rég. admin. de Chaudière-Appalaches, qui doit son nom à la rég. française car elle constituait une bonne terre à blé.

rég. fertile de France, au S.-O. de Paris; ville princ.: Chartres. Céréales, betterave. élevage.