abaisseur, euse [ abɛsɶr, øz ] adj.
• 1690; 1564 autre sens; de abaisser
♦ Anat. Se dit d'un muscle servant à abaisser une partie du corps. — Subst. L'abaisseur du sourcil.
● abaisseur adjectif masculin et nom masculin Se dit d'un muscle qui abaisse une partie du corps.
abaisseur
n. m. (et adj. m.) ANAT Muscle dont la fonction est d'abaisser la ou les parties qu'il fait mouvoir.
|| adj. m. ELECTR Transformateur abaisseur, dans lequel la tension de sortie est inférieure à la tension d'entrée.
⇒ABAISSEUR, adj. et subst. masc.
1. ANAT., adj. et subst. masc. (Se dit d'un) muscle dont la fonction est d'abaisser l'organe sur lequel il est fixé :
• 1. Les lézards ordinaires ont pour paupières une espèce de voile circulaire, tendu au devant de l'orbite et percé d'une fente horizontale qui peut se fermer par un sphincter, et s'ouvrir par un releveur et un abaisseur.
G. CUVIER, Leçons d'anatomie comparée, t. 2, 1805, p. 433.
• 2. D'autres muscles / venant de la base du crâne / abaisseurs du larynx, fixés au sternum et à la clavicule d'une part et à l'os hyoïde d'autre part, font descendre le larynx suivant les besoins de la déglutition, de l'art du chant, etc...
Dr BARATOUX, La Voix, 1912, p. 9.
2. CHIR., subst. masc.Dans l'expr. : abaisseur de la langue (Ac. Compl. 1842; BESCH. 1845; LITTRÉ); même sens que abaisse-langue.
3. INDUSTR., adj. Qui abaisse :
• 3. Il faudra combler par des remblais ... les dépressions excessives ... ou établir des rouleaux abaisseurs ... obligeant la chaîne [flottante] à s'approcher ... des rails.
J.-N. HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Cours d'exploitation des mines, t. 2, 1885, p. 821.
• 4. Le courant convenable [pour la soudure électrique] est fourni par un transformateur abaisseur de tension ...
R. CHAMPLY, Nouvelle encyclopédie pratique, t. 15, 1927, p. 238.
Prononc. :[].
ÉTYMOLOGIE
I.— 1564 subst. « qui abaisse, qui humilie » emploi fig. (J. THIERRY, Dict. de françois-latin, s.v. ds DG : Abbaisseur d'orgueil).
II.— 1690 adj. « qui abaisse » terme d'anat. (FUR. s.v. : Abaisseur adj. Est une épithète que les Médecins donnent au second muscle des yeux).
I dér. de abaisser trans. II 2 « humilier »; II dér. de abaisser étymol. II 1 « incliner vers le bas »; suff. -eur.
HISTORIQUE
I.— Disparition av. 1789. — A disparu l'emploi cité dans l'étymol. I et enregistré ds DG seulement, où il n'est attesté que par un ex.
II.— Attest. apr. 1789. — Comme terme d'anat., apparaît pour la 1re fois au XVIIe s. (cf. étymol. II) et subsiste du XVIIe au XXe s. : cf. Ac. 1798, LITTRÉ, Lar., etc. L'ext. du mot au domaine chir. est née et a disparu au XIXe s. (cf. sém.) au profit du terme concurrent abaisse-langue. L'ext. au domaine industr., absente des dict., n'est attestée dans la docum. que par les ex. 3 et 4.
STAT. — Fréq. abs. litt. :25.
BBG. — FROMH.-KING 1968. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — PRIVAT-FOC. 1870.
abaisseur [abɛsœʀ] adj. et n. m.
ÉTYM. 1564, « qui humilie »; sens médical, 1690; de abaisser.
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1 Anat. Se dit d'un muscle servant à abaisser une partie du corps. || Muscle abaisseur de la lèvre. — N. m. || L'abaisseur du sourcil, de la lèvre.
2 (Fin XIXe). Techn. Qui abaisse. || Rouleau abaisseur. — N. m. || Un abaisseur de tension (électrique).
Encyclopédie Universelle. 2012.