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accolage

accolage [ akɔlaʒ ] n. m.
• 1732; de accoler
Techn. Fixation des jeunes pousses (de vigne, d'arbres) sur un support (espalier, échalas).

accolage nom masculin Action de fixer les sarments ou les rameaux à des piquets ou à des fils de palissage pour les préserver des secousses du vent et favoriser une meilleure répartition de l'air, de la chaleur et de la lumière solaires.

⇒ACCOLAGE, subst. masc., ACCOLERIE, subst. fém.
ARBORIC., VITIC. Opération qui consiste à fixer à l'aide d'un lien (paille de seigle, brins d'osier, jonc, raphia...) les sarments de la vigne ou les branches des arbres fruitiers à des échalas ou à des espaliers, en vue de leur permettre une meilleure utilisation de l'air, de la lumière et de la chaleur solaire :
Les échalas doivent être bien alignés dans leur plantation afin de permettre le passage de la charrue et l'accolage des souches en bonne position.
R. BRUNET, Le Matériel viticole, 1909, p. 90.
Rem. P. MARTELLIÈRE, Glossaire du Vendômois, 1893, p. 4 signale : ,,Accolerie. s. f. Temps de l'accolage. On loue des ouvriers pour l'accolerie. On dit aussi : écolerie.`` Mais il semble que accolerie soit un simple synon. région. de accolage, qui dans le même cont. peut signifier « temps de l'accolage ». L'a. fr. accolerie « accolade, embrassement » se rattache à un autre développement sém. de accoler.
Prononc. ET ORTH. :[]. — Rem. Ac. 1932 donne parallèlement les formes accolage ou accolement.
Étymol. ET HIST. — 1732 vitic. « action d'attacher les sarments ». (La Nouvelle Maison rustique, II, p. 537 d'apr. BRUNOT, t. 6, p. 200).
Dér. de accoler au sens I 2 a; suff. -age.

accolage [akɔlaʒ] n. m.
ÉTYM. 1732; de accoler.
Arbor., vitic. Action de rapprocher et de fixer les jeunes pousses sur un support (espaliers, échalas…).

Encyclopédie Universelle. 2012.