acidulé, ée [ asidyle ] adj.
• 1850; acidule 1751; lat. acidulus
1 ♦ Légèrement acide. Un goût acidulé. ⇒ aigrelet, suret. « un arôme acidulé de [...] citronnelle » (Martin du Gard).
2 ♦ Qu'on a acidulé. Bonbons acidulés.
♢ Fig. Tons, coloris acidulés, aux couleurs vives de bonbons acidulés.
acidulé, ée
adj. De goût légèrement acide, aigrelet. Bonbons acidulés.
⇒ACIDULE, adj.
Vx. Légèrement acide. Synon. de acidulé :
• Les eaux acidules les plus connues sont celles de Seltz, de Châteldon, de Pougues.
DORVAULT, Officine, ou Répertoire général de pharmacie pratique, 1844, p. 225.
Rem. 1. Acidule désigne proprement une acidité naturelle p. oppos. à acidulé qui suppose l'intervention de l'homme (voir sous aciduler l'ex. des dict. de l'Ac.). Le fait que le part. passé exprime aussi un état sans idée de résultat affaiblit dans la pratique cette oppos. en soi utile; la neutralisation se fait au profit de la forme en -é (cf. acidulé, ex.). 2. Pour l'emploi subst. cf. étymol.
Prononc. — 1. Forme phon. :[asidyl]. 2. Dér. et composés : acidulage, acidulation, acidulé, aciduler.
Étymol. ET HIST.
I.— Adj. 1747 Eaux acidules (COL DE VILLARS, Dict. fr.-lat. ds DG); 1762, Ac. : acidule, adj. Qui est de la nature des acides. On se sert de ce mot pour désigner les eaux minérales froides.
II.— Subst. mas. plur. [1740, Trév. : Acidulae. Terme de méd. On appelle ainsi des eaux minérales qui ne sont point chaudes. Harris. On les appelle ainsi dit Hofman, parce que les eaux sont un peu acides; le même auteur les appelle aussi fontaines vineuses : fontes vinosi]; 1845, BESCH.; cf. Gde Encyclop. : Acidules. On désigne sous ce nom en thérapeutique, les acides minéraux étendus, les solutions des acides organiques, les solutions des sels acides, les sucs de fruits acides, l'acide carbonique... Les acidules sont des réfrigérants...
I empr. au lat acidulae [aquae] (lat. acidulus, dim. de acidus, attesté ds PLINE, Nat., 15, 54 ds TLL, I, 398, 71 s.v. acidulus : Aniciana pira postautumnalia acidulo sapore iucunda), terme attesté ds Pline comme appellatif de certaines eaux : celles du Lynceste, en Macédoine (Nat., 2, 230 : Lyncestis aqua, quae vocatur Acidula, vini modo temulentos facit), de Teanum des Sidicins et de Venafrum en Campanie (ibid., 31, 9 ds TLL s.v. : [aqua proditur]... et quae vocatur Acidula ab Teano Sidicino... — haec frigida — idem... in Venaframo ex fonte Acidulo). II substantivation de I.
BBG. — BÉL. 1957. — CHESN. 1857. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — NYSTEN 1814-20.
acidule [asidyl] adj.
ÉTYM. 1747; du lat. acidulæ aquæ, de acidulus, de acidus. → Acide.
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♦ Vx. Légèrement acide. || Des eaux acidules.
REM. Acidule s'employait pour désigner une acidité naturelle (eaux minérales acidules) et s'opposait à acidulé, qui supposait une intervention humaine.
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DÉR. Aciduler.
Encyclopédie Universelle. 2012.