balivage [ balivaʒ ] n. m.
• 1669; de baliveau
♦ Techn. Choix et marque (⇒ martelage) des baliveaux qui doivent être conservés dans les coupes de forêts.
● balivage nom masculin (de baliveau) Opération qui consiste à réserver des arbres qu'on laissera croître, dans un taillis ou dans un taillis sous futaie.
⇒BALIVAGE, subst. masc.
SYLVIC. Opération consistant à désigner les arbres qui doivent être réservés dans une coupe :
• — Tu es sûr, Renard, que le chêne a cent soixante ans?
— Oui, Monsieur le Comte, il porte même son âge écrit sur son corps : voilà les huit traits rouges; je les ai faits moi-même, au moment du balivage.
R. BAZIN, Le Blé qui lève, 1907, p. 2.
SYNT. Balivage clair, faible (moins de 50 baliveaux à l'hectare); balivage normal de taillis sous futaie (50 à 100 à l'ha); balivage serré de taillis sous futaie (100 à 400 à l'ha); balivage intensif de taillis sous futaie (400 à 800 à l'ha); balivage très intensif (plus de 800 à l'ha) (d'apr. PLAIS. 1969).
1re attest. 1669 (Ordonnance de Louis XIV sur le fait des Eaux et Forests, éd. 1686, p. 54); dér. de baliveau, suff. -age. — []. — Fréq. abs. littér. : 1.
balivage [balivaʒ] n. m.
ÉTYM. 1669; de baliveau.
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♦ Techn. Choix et marque (⇒ Martelage) des baliveaux qui doivent être conservés dans les coupes de forêts.
Encyclopédie Universelle. 2012.