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• 1751; de Bauhin, n. d'un bot.

⇒BAUHINIA, BAUHINIE, subst. fém.

BOT. Légumineuse des régions tropicales, renfermant une soixante d'espèces et dont les racines sont vermifuges et carminatives. Les bauhinia, aux grappes rouges (ZOLA, La Curée, 1872, p. 355).

SYNT. La bauhinie grimpante, qui croît en Inde orientale et à laquelle on attribue des propriétés merveilleuses. La bauhinie divariquée (à feuilles cordiformes et grandes fleurs blanches). La bauhinie cotonneuse (dont les racines sont d'excellents vermifuges). Bauhinie pourprée, épineuse, acuminée, panachée, à grappes, à petites fleurs, etc.

Prononc. et Orth. :[boinja]. La var. bauhinie est plus anc. (Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19^e, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Pt Lar. 1906, Lar. 20^e). V. toutefois QUILLET 1965 ,,bauhinia ou bauhinier, n. m. ou bauhinie, n. f.`` et Pt ROB. ,,bauhinie, n. f.``. Étymol. et Hist. 1798 lat. sc. bauhinia « genre de plantes de la famille des légumineuses, tribu des césalpiniées » (LINNÉ, Syst. Veget., p. 321 : Bauhinia); forme lat. de nouv. au XIX^e s. 1872 (ZOLA, La Curée, p. 487 : et les jets souples de vanilles, des coques du Levant, des quisqualus, des bauhinia étaient les bras interminables d'amoureux); encore dans ROB.; 1805 bauhine (Système des Plantes, extr. et trad. des ouvrages de Linné, Mouton-Fontenille); cf. NYSTEN 1814-20; 1838 bauhinie (Ac. Compl. 1842). Bauhinia, lat. sc. formé sur le nom des frères Jean et Gaspard Bauhin, botanistes du XVI^e s.; bauhinie, bauhine sont des formes francisées. Fréq. abs. littér. :2.

bauhinia [boinja] ou bauhinie [boini] n. f.

ÉTYM. 1751; du n. des botanistes Jean et Gaspard Bauhin (XVI^e).

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♦ Bot. (cour. en franç. d'Afrique). Plante dicotylédone (Légumineuses-Césalpinées) présentant une soixantaine d'espèces dont certaines possèdent des racines à propriétés médicinales. || Bauhinia divariquée : arbrisseau de l'Inde, à feuilles cordiformes et à grandes fleurs blanches ou purpurines. || Les racines de la bauhinia cotonneuse sont de bons vermifuges.