béryl [ beril ] n. m.
• beril « pierre précieuse » 1125; lat. beryllus, gr. bêrullos
♦ Minér. Silicate naturel d'aluminium et de béryllium cristallisé, classé en plusieurs variétés selon la couleur et la composition chimique. Béryl ordinaire. Béryl vert (⇒ émeraude) , bleu clair (⇒ aigue-marine) . « Elle triturait d'une main déliée un collier de béryls » ( Blondin).
● béryl nom masculin (latin beryllus, du grec bêrullos) Silicate d'aluminium et de béryllium, hexagonal, fréquent dans les pegmatites, dans certains granites et leur environnement métamorphique. Plus particulièrement, gemme transparente désignant les variétés incolores (béryl de Madagascar, du Brésil), roses (morganite), jaunes, bleu de ciel, vertes (émeraudes de Colombie, de l'Oural).
béryl
n. m. Pierre précieuse de couleur variable: bleu ciel (aigue-marine), verte (émeraude), jaune (héliodore), rose ou incolore (silicate d'aluminium et de béryllium).
⇒BÉRYL, BÉRIL, subst. masc.
MINÉR. Métasilicate de béryllium et d'aluminium dont les variétés transparentes et colorées constituent des pierres précieuses :
• Pour lui [Dr. Johannès], l'améthyste guérit bien l'ivresse, mais surtout l'ivresse morale, l'orgueil; le rubis enraye les entraînements génésiques, le béryl fortifie la volonté, le saphir élève les pensées vers Dieu.
HUYSMANS, Là-bas, t. 2, 1895, p. 216.
Prononc. et Orth. :[
]. Var. graph. béril. Autre forme du mot : béricle (Ac. Compl. 1842, Lar. 20e, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Lar. encyclop., QUILLET 1965). Étymol. et Hist. 1125 beril « pierre précieuse » (MARBODE, Lapidaire, éd. Beckmann, 111 dans T.-L. : Beril est en Inde trovee, E par sis angles est formee); XIIe s. bericle (Lai du Cor, éd. Wulff, 39, ibid. : Li cors esteit d'ivoire Entailliez de trifoire. Pieres i ont assises Qui en l'or furent mises) : bericles e sardoines E riches calcedoines; 1606 béryl (NICOT). Empr. au lat. beryllus (MAECENAS, Carm. frg. 1, 2 dans TLL s.v., 1930, 15), empr. au gr. 
; pour la forme bericle v. besicles. Fréq. abs. littér. :10.
]. Var. graph. béril. Autre forme du mot : béricle (Ac. Compl. 1842, Lar. 20e, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Lar. encyclop., QUILLET 1965). Étymol. et Hist. 1125 beril « pierre précieuse » (MARBODE, Lapidaire, éd. Beckmann, 111 dans T.-L. : Beril est en Inde trovee, E par sis angles est formee); XIIe s. bericle (Lai du Cor, éd. Wulff, 39, ibid. : Li cors esteit d'ivoire Entailliez de trifoire. Pieres i ont assises Qui en l'or furent mises) : bericles e sardoines E riches calcedoines; 1606 béryl (NICOT). Empr. au lat. beryllus (MAECENAS, Carm. frg. 1, 2 dans TLL s.v., 1930, 15), empr. au gr. ; pour la forme bericle v. besicles. Fréq. abs. littér. :10.
béryl [beʀil] n. m.
ÉTYM. 1125, beril « pierre précieuse » (→ Bésicles); lat. beryllus, grec bêrullos.
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♦ Pierre précieuse, silicate naturel d'aluminium et de béryllium, de couleur variable. || Béryl vert. ⇒ Émeraude. || Béryl bleu. ⇒ Aigue-marine.
1 Pierres précieuses enchâssées dans l'or, sardoine, onyx et béryl (…)
Voltaire, Philosophie, IV, 160.
2 Elle triturait d'une main déliée un collier de béryls et me fixait de ses yeux bleus, plus riches en nuances que je ne l'eusse pensé.
A. Blondin, les Enfants du bon Dieu, p. 93.
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DÉR. Béryllium.
Encyclopédie Universelle. 2012.