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bien-aimé

bien-aimé, ée [ bjɛ̃neme ] adj. et n.
• 1417; de 1. bien et aimer
1Qui est aimé d'une affection particulière, par prédilection. Ma fille bien-aimée. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » ( BIBLE ). REM. Rare en fonction d'attribut. L'épithète se place le plus souvent après le nom. Subst. Louis XV, dit le Bien-Aimé.
2Subst. Personne aimée d'amour. amant, amoureux, fiancé; belle, dulcinée, maîtresse. Des bien-aimés. « C'était un de ces moments d'ivresse où tout ce qu'on voit [...] vous parle de la bien-aimée » (Musset).
⊗ CONTR. Mal-aimé.

bien-aimé, ée
adj. et n.
d1./d adj. Qui est tendrement aimé.
d2./d n. Litt. Personne dont on est amoureux. être avec sa bien-aimée. Des bien-aimés.

⇒BIEN-AIMÉ, voir AIMÉ.

bien-aimé, ée [bjɛ̃neme] adj. et n.
ÉTYM. 1417, adj.; n., 1554; de bien, et du p. p. de aimer.
1 Qui est aimé d'une affection particulière, par prédilection. || Un fils bien-aimé. || Saint Jean, le disciple bien-aimé.N. m. || Louis XV, dit le Bien-aimé. || Les bien-aimés, nom donné dans la Bible aux Israélites parce qu'ils sont « les bien-aimés de l'Éternel » et aux chrétiens parce qu'ils sont « les bien-aimés de Dieu ».
1 Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis toute mon affection.
Bible (Segond), Évangile selon saint Matthieu, 3, 17.
2 (…) Mon argent bien-aimé (…)
Molière, l'Étourdi, II, 5.
3 (…) vous êtes pour moi toutes choses, et jamais on n'a été aimée si parfaitement d'une fille bien-aimée que je le suis de vous.
Mme de Sévigné, Lettres, 934, 20 sept. 1684.
(Avec un n. abstrait). || « J'ai chanté ma joie bien-aimée » (Apollinaire, Alcools, p. 21). || « Mes blessures bien-aimées » (Apollinaire, Alcools, p. 89).
2 N. m. et f. Personne aimée d'amour. Amant, amoureux, fiancé, maîtresse. || C'est son bien-aimé. || Sa bien-aimée.
4 Je vous conjure, ô filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, de lui dire que je languis d'amour.
Bible (Sacy), Cantique des Cantiques, V, 8.
5 Les vapeurs du vin fermentaient dans mes veines; c'était un de ces moments d'ivresse où tout ce qu'on voit, tout ce qu'on entend, vous parle de la bien-aimée.
A. de Musset, la Confession d'un enfant du siècle, 3, p. 24.
REM. La graphie bienaimé est archaïque.
CONTR. Mal-aimé.

Encyclopédie Universelle. 2012.