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bouvreuil

bouvreuil [ buvrɶj ] n. m.
• 1743; bouvreur 1700; contraction de °bouvereuil, de bœuf
Oiseau des jardins d'Amérique et d'Eurasie (passériformes), au plumage gris et noir, rouge sur la poitrine.

bouvreuil nom masculin (de bœuf, à cause de sa silhouette trapue) Passereau (fringillidé) granivore des régions tempérées de l'Ancien Monde, au bec court et fort, au poitrail rouge ou rose.

bouvreuil
n. m. Oiseau passériforme (Fam. fringillidés) des régions tempérées d'Eurasie, au plumage gris et noir et à la poitrine rose vif.

⇒BOUVREUIL, subst. masc.
ORNITH. Passereau à gros bec noir et court, au plumage gris et noir, rouge sous le ventre, que l'on apprivoise facilement et que l'on peut dresser à siffler et même à parler. Gai comme un bouvreuil; bouvreuils jaseurs, siffleurs. [Le percepteur] semblait l'écouter, son ventre arrondi comme un bouvreuil (ERCKMANN-CHATRIAN, L'Ami Fritz, 1864, p. 26) :
Le bouvreuil niche dans les aubépines, dans les groseillers et dans les buissons de nos jardins; ses œufs sont ardoisés comme la chappe de son dos. Nous nous rappelons d'avoir trouvé une fois un de ces nids dans un rosier; (...) : le bouvreuil mâle se tenoit immobile sur un arbuste voisin, comme une fleur de pourpre et d'azur.
CHATEAUBRIAND, Génie du Christianisme, t. 1, 1803, p. 176.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe s. à partir de Ac. 1798.
Prononc. :[]. Durée mi-longue sur [œ.] dans PASSY 1914; durée longue dans BARBEAU-RODHE 1930. Le mot est transcrit avec [] mouillée à la finale dans GATTEL 1841, NOD. 1844, FÉL. 1851 et LITTRÉ. Étymol. et Hist. 1721 bouvreur (LIGER, Nouv. mais. rustique, 2, 628 dans QUEM.); 1743 bouvreuil (Trév.). Prob. contraction de bouvereuil, dér. de bœuf (avec voyelle du rad. lat. devenue atone) + suff. -euil (lat. -olium, avec élargissement en -er- destiné à renforcer le suff.), p. métaph. plaisante, à cause de la silhouette trapue de ce passereau (cf. les appelations dial. du bouvreuil dans EWFS2 : bœuf Morbihan, Centre et les dér. bouvard Anjou, bouvreux Basse-Normandie et dans E. DE CHAMBURE, Gloss. du Morvan, 1878 : bôvreu); cette hyp. est sans doute plus satisfaisante du point de vue sém. que celle qui, plus recevable du point de vue morphol., fait de bouvreuil un dimin. de bouvier + suff. -euil (v. NYROP t. 3, § 226; MEYER-L. t. 2, p. 111); en effet, il n'est pas certain que le bouvreuil, essentiellement granivore, suive les bœufs pendant le labour pour manger les vers dans les sillons. Fréq. abs. littér. :94.
BBG. — MILLEPIERRES (F.). Les Oiseaux et leurs noms. Vie Lang. 1962, p. 311. — PIRON (M.). Du rossignol, chanteur borgne, à messire Arnolphe, un hanneton... Vie Lang. 1953, p. 212.

bouvreuil [buvʀœj] n. m.
ÉTYM. 1743; bouvreur, 1700; contraction de bouvereuil, de bœuf, par métaphore, à cause de la silhouette trapue de cet oiseau, plutôt que dimin. de bouvier.
Oiseau passereau des jardins et des bois (Fringillidés), au plumage gris et noir, rouge sur la poitrine. || Le bouvreuil se nourrit de graines, de baies et d'insectes. || Gai comme un bouvreuil : très gai.
0 (…) elle (Fadette) lui avait parlé d'amitié, d'une voix si douce que celle des bouvreuils qui gazouillaient en dormant dans les buissons paraissait dure auprès.
G. Sand, la Petite Fadette, XX, p. 141.
tableau Noms d'oiseaux.

Encyclopédie Universelle. 2012.