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braderie

braderie [ bradri ] n. f.
• 1867, d'ab. région., dans le Nord; de brader
Foire où chacun peut vendre à bas prix des vêtements ou objets usagés.
Par ext. Liquidation de soldes en plein air.

braderie nom féminin (moyen néerlandais braderie, par l'intermédiaire du wallon) Foire annuelle au cours de laquelle les habitants vendent à bas prix des vêtements ou autres objets usagés. Vente de soldes souvent hors boutique par les commerçants d'une ville. Synonyme de bradage. ● braderie (synonymes) nom féminin (moyen néerlandais braderie, par l'intermédiaire du wallon)
Synonymes :
- bradage

braderie
n. f. Foire où l'on vend au rabais.
Vente au rabais.

⇒BRADERIE, subst. fém.
A.— Foire annuelle dans les villes flamandes et du nord de la France, où l'on vend à des prix inférieurs à la normale certains articles (vêtements ou objets usagés) (cf. Lar. 19e, etc.).
P. ext. Vente de marchandises à bas prix, pratiquée hors boutique par les commerçants d'une ville; ,,art du bradeur`` (BÉL. 1957). Braderie de quartier (ROB.) :
1. C'était [la foire des Mosi] il y a peu d'années encore, une vaste kermesse, un grand marché de campagne, une braderie villageoise...
MORAND, Bucarest, 1935, p. 127.
B.— Fig. (ds le lang. pol.). Abandon de territoires nationaux :
2. La grande presse a noyé le plus qu'elle a pu l'acte de Dakar. L'image imbécile de « braderie » inventée contre Mendès-France demeure partout inscrite dans le filigrane.
MAURIAC, Le Nouveau Bloc-notes, 1961, p. 278.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST.
I.— 1448 Lille « rôtisserie » (Ord., XIV, 24 dans GDF. : leur braderie ou rotisserie), attest. isolée.
II.— [Fin XVIIIe s. d'apr. Lar. Lang. fr.]; 1834 rouchi (HÉCART : Braderie, action de brader, consommation inutile. Il y a à Valenciennes une rue de la Braderie, qui tire son origine de ce verbe. Lorsqu'une denrée est trop abondante pour la consommation ordinaire, les vendeurs crient : al braderie, au reste, au reste!); d'où 1867 Flandre (VERM. : Il se fait, chaque année, à Lille, le premier lundi de septembre, un marché qu'on appelle la Braderie, parce qu'on n'y vend que des objets ternis, salis, troués, tachés, etc., en un mot bradés); d'où ca 1925 braderie (d'apr. FEW t. 15, 1, p. 234).
I empr. au m. néerl. braderie « rôtisserie, restaurant à bon marché » (VERDAM), terme formé à partir du rad. de braden « rôtir » (brader) et du suff. fr. -erie, v. GESCH., s.v. brader; VALKH., p. 73; FEW, loc. cit. II de brader étymol. 2; suff. -ie; terme formé en wallon et pic., et passé de là en français.
BBG. — VAGANAY (L. J.). Notules. Neuphilol. Mitt. 1939, t. 40, pp. 374-375.

braderie [bʀadʀi] n. f.
ÉTYM. 1867; rouchi « gaspillage », 1834; « rôtisserie », 1448; mot d'orig. wallonne et picarde, de brader.
1 Régional (Nord) puis cour. Foire où les habitants vendent à bas prix des vêtements ou objets usagés.
Par ext. Liquidation de soldes en plein air. || Des braderies de quartier.
2 Action de brader (2.), et (polit.), d'abandonner (→ Brader, 3.).
0 La grande presse a noyé le plus qu'elle a pu l'acte de Dakar. L'image imbécile de « braderie » inventée contre Mendès-France demeure partout inscrite dans le filigrane.
F. Mauriac, le Nouveau Bloc-notes 1958-1960, p. 278.

Encyclopédie Universelle. 2012.