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brûlage

brûlage [ brylaʒ ] n. m.
XVIe, repris XIXe; de brûler
Action de brûler. Brûlage et grattage d'une vieille peinture. Brûlage des terres : opération consistant à brûler les herbes sèches, les broussailles. ⇒ brûlis. Brûlage des cheveux, traitement consistant à en flamber la pointe. Absolt Le coiffeur m'a fait un brûlage.

brûlage nom masculin Destruction, par le feu, des pailles, des herbes sèches, des broussailles, des chaumes, etc. Passage rapide et léger à la flamme des cheveux mis en mèches torsadées pour en éliminer les pointes fourchues. Décapage d'une peinture à la lampe à souder, complété par un grattage au couteau. ● brûlage (expressions) nom masculin Brûlage à la torche, dans une exploitation pétrolière, mesure de sécurité consistant à brûler un gaz combustible qui se dégage dans l'atmosphère.

brûlage
n. m.
d1./d Action de brûler, partic. les herbes sèches.
d2./d Traitement des cheveux dont on brûle les pointes. Se faire faire un brûlage.

⇒BRÛLAGE, subst. masc.
Action de brûler.
Spécialement
AGRIC. Opération qui consiste à brûler les herbes et à en répandre les cendres sur le sol pour le fertiliser.
CHIR. Cautérisation :
1. Ne pas les brûler [les granulations]! (...). Les brûlages ont aussi l'inconvénient d'attirer la congestion sur les cicatrices.
A. WICART, Les Puissances vocales, Le Chanteur, t. 1, 1931, p. 163.
COIFFURE. Action de brûler la pointe des cheveux.
PEINT. Opération consistant à brûler les vieilles peintures avec un brûloir :
2. [Le] dégraissage à l'essence (...) s'exécute avec l'essence de térébenthine pour nettoyer les bois après brûlage et avant une nouvelle impression.
E. ROBINOT, Vérification, métré et pratique des travaux du bât., t. 6, 1930, p. 31.
TECHNOL. ,,Procédé de dégraissage consistant à chauffer la pièce à zinguer ou à étamer entre 800 et 950°`` (DUVAL 1959).
Rem. Au fig., néol. d'aut. Destruction volontaire :
3. — Eh bien, j'aime cela! s'écria Josépha, qui se leva pleine d'enthousiasme. C'est un brûlage général! C'est Sardanapale! C'est grand! C'est complet! On est une canaille, mais on a du cœur.
BALZAC, La Cousine Bette, 1847, p. 320.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. Fin XVIe s. « action de brûler » (VAUQUELIN DE LA FRESNAYE, Tombeau de Madeleine de Bailleul dans HUG.), attest. isolée; repris au XIXe s. dans des sens technol.; spéc. 1836 agric. synon. de brulis (Ac. Suppl.). Dér. de brûler; suff. -age. Fréq. abs. littér. :1.

brûlage [bʀylaʒ] n. m.
ÉTYM. XVIe, repris XIXe; de brûler.
1 Action de brûler (dans des emplois spéciaux). || Faire le brûlage d'une peinture qu'on veut gratter.Brûlage des terres : opération consistant à brûler les herbes sèches, les broussailles. || Brûlage des cheveux, traitement consistant à en flamber la pointe. Absolt. || Le coiffeur m'a fait un brûlage.
2 (Au sens général). Rare. Destruction par le feu.Fig. || « C'est un brûlage général ! C'est Sardanapale ! » (Balzac, la Cousine Bette, in T. L. F.).

Encyclopédie Universelle. 2012.