bruni [ bryni ] n. m.
• 1808; de brunir
♦ Techn. Poli; partie polie (d'un métal).
⊗ CONTR. 2. Mat.
● bruni nom masculin Poli d'un métal, d'une dorure sur métal.
bruni
n. m. Partie polie (d'un métal) (par oppos. à mat).
⇒BRUNI, IE, part. passé, adj. et subst.
I.— Part. passé de brunir.
II.— Adjectif
A.— [Correspond à brunir I] Rendu brun. Le bout de fer bruni et chagriné du fourreau (E. DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881, p. 284) :
• 1. Un faune effaré montre ses deux yeux
Et mord les fleurs rouges de ses dents blanches.
Brunie et sanglante ainsi qu'un vin vieux,
Sa lèvre éclate en rires sous les branches.
RIMBAUD, Poésies, Tête de faune, 1870, p. 85.
• 2. Il est très bruni, mais, quand il baisse la tête, on voit par derrière, où sa cravate bâille un peu, son cou qui est plus pâle.
MONTHERLANT, Le Songe, 1922, p. 122.
B.— [Correspond à brunir II] Rendu lisse et brillant. De l'argent bruni. Rayons d'or mat, rayons d'or bruni (PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, p. 43).
— Emploi subst. Le bruni. Partie lisse et brillante d'un objet en métal. Anton. le mat :
• 3. Et là-dessus [sur le bronze] une dorure mate imitant le chagriné de la feuille, et au milieu de laquelle brille seulement le bruni des pétales.
E. DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881 p. 17.
STAT. — Fréq. abs. littér. :188.
BBG. — WALT. 1885, p. 82.
bruni [bʀyni] n. m.
ÉTYM. 1808; de brunir.
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CONTR. Mat.
HOM. P. p. de brunir.
Encyclopédie Universelle. 2012.