buvette [ byvɛt ] n. f.
• 1534; de boire
♦ Dans certains établissements publics, certaines manifestations, Petit local ou comptoir où l'on sert à boire. ⇒ 1. bar, café, cafétéria . Buvette d'une gare. ⇒ buffet. Tenir la buvette à une kermesse.
♢ Dans les stations thermales, Endroit où les curistes vont boire les eaux.
● buvette nom féminin (du radical buv-, de boire) Petit restaurant ou comptoir dans un théâtre, une gare, etc. Dans les stations thermales, endroit où l'on va boire les eaux. ● buvette (synonymes) nom féminin (du radical buv-, de boire) Petit restaurant ou comptoir dans un théâtre, une gare, etc.
Synonymes :
- bar
- bistrot (populaire)
- buffet
- cabaret
- caboulot (populaire)
- café
- mastroquet (populaire)
- troquet (populaire)
buvette
n. f. Endroit où l'on vend des boissons et des repas légers à consommer sur place, dans certains lieux publics. Buvette d'une gare.
⇒BUVETTE, subst. fém.
A.— Petit café; petit local ou simple comptoir aménagé. à l'intérieur ou auprès d'un établissement public et où l'on sert des boissons et des repas légers. La buvette de la gare, du palais, du théâtre, de la Chambre des députés :
• Fusil au bras, des types apportaient des nouvelles, comme, à la buvette des studios, les acteurs viennent boire en costume, entre deux prises de vues. Mais sur le dallage blanc du bar carrelé en damier, demeuraient des empreintes de semelles ensanglantées.
MALRAUX, L'Espoir, 1937, p. 464.
— Spéc. Dans les stations thermales, endroit où l'on boit les eaux. Elle descend et remonte entre chambre, bains et buvette (VALÉRY, Correspondance [avec Gide], 1914, p. 439).
B.— Fam., vieilli. Action de boire. Faire une petite buvette (DG).
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1534 « action de boire » (RABELAIS, Gargantua, ch. V dans GDF. Compl.) — 1611, COTGR.; plus spéc. 1706 « petite réunion où l'on boit entre amis » (RICH.); 2. 1624 « sorte de cabaret établi près des juridictions où les gens de justice allaient se restaurer » (L'Adieu du plaideur à son argent, Var. hist. et litt., II, 205 dans GDF. Compl.).
Dér. du rad. buv- de boire1; suff. -ette.
STAT. — Fréq. abs. littér. :75.
buvette [byvɛt] n. f.
ÉTYM. 1534; du rad. buv- de boire.
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♦ (1611). Réunion où l'on boit (aux XVIIe et XVIIIe siècles).
2 (1624). Mod. Dans certains établissements publics, Petit local ou comptoir où l'on sert à boire. ⇒ Bar, café. || La buvette d'une gare. ⇒ Buffet. || La buvette de la Chambre, du Palais.
♦ Endroit où l'eau thermale est proposée à la consommation, où l'on peut la boire, dans une station de cure.
♦ Petit café modeste. || La buvette d'un hameau de campagne.
1 Sous le fallacieux prétexte d'acheter le cheval, Moravagine entraîne le vieux cocher chez tous les maquignons, dans tous les quartiers, dans toutes les rues. Ils font toutes les maisons de thé, toutes les buvettes, roulent de bar en traktir.
B. Cendrars, Moravagine, in Œ. compl., t. IV, p. 167.
♦ Débit de boissons non permanent. || La buvette d'une fête foraine. || Une buvette en planches.
2 Emma voulut sortir; la foule encombrait les corridors, et elle retomba dans son fauteuil avec des palpitations qui la suffoquaient. Charles, ayant peur de la voir s'évanouir, courut à la buvette lui chercher un verre d'orgeat.
Flaubert, Mme Bovary, II, XV.
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DÉR. Buvetier.
Encyclopédie Universelle. 2012.