caniche [ kaniʃ ] n. m.
• 1829; n. f. « femelle du barbet » 1743; de cane, ce chien aimant barboter dans l'eau
♦ Chien barbet à poil frisé. Caniche abricot. Caniche nain. Tondre un caniche. Loc. Suivre qqn comme un caniche, pas à pas, fidèlement.
● caniche nom masculin (de cane) Chien d'agrément très populaire, à poil bouclé ou à poil cordé en longues tresses. (On distingue des caniches nains, moyens ou grands. La robe est unicolore blanche, noire, marron ou grise.) ● caniche (citations) nom masculin (de cane) Louis Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand Céline Courbevoie 1894-Meudon 1961 L'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches. Voyage au bout de la nuit Gallimard
caniche
n. m. Chien de compagnie à poils crépus ou bouclés.
⇒CANICHE, subst.
A.— Chien de l'espèce des barbets, à poils frisés et généralement très fidèle :
• 1. Omer l'admira, mystérieuse et lourde, escortée de ses chiens nombreux, roquets, loulous, caniches, pour qui elle partageait du sucre préalablement rompu avec ses dents.
ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, p. 280.
— Loc. Être fidèle, suivre qqn comme un caniche; être le caniche de qqn.
♦ Péj. [En parlant d'une pers.] C'est un caniche. C'est un être servile :
• 2. Tenir le ménage de son frère, être initiée à ses secrets de Lindor et de Don Juan, être sa servante, son caniche, fut le rêve de Brigitte; ...
BALZAC, Les Petits bourgeois, 1850, p. 18.
B.— Emploi adj. [En constr. d'appos. ou d'attribut] Un chien caniche.
— P. métaph. Ce peuple [de Londres] est ainsi fait; son gouvernement peut être caniche, lui il est dogue (HUGO, Actes et paroles, 2, 1875, p. 21).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1743 subst. fém. « femelle du barbet » (Trév.); 1829 subst. des 2 genres « chien barbet » (BOISTE). Dér. de cane; suff. -iche; ainsi nommé parce que cet animal va volontiers à l'eau. Fréq. abs. littér. :154. Bbg. GOUG. Lang. pop. 1929, p. 96, 191. — ROG. 1965, p. 41, 177. — SAIN. Arg. 1972 [1907], p. 105. — SAIN. Lang. par. 1920, p. 281.
caniche [kaniʃ] n. m.
ÉTYM. 1829; n. f., « femelle du barbet », 1743; de cane, ce chien aimant barboter dans l'eau.
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♦ Chien de l'espèce des barbets, à poil frisé. || La fidélité du caniche est proverbiale. — Tondre un caniche.
0 Comme elle ne pouvait emmener son chien Dick, affreux bâtard de caniche et de barbet, Dundas en accepta gravement la garde.
A. Maurois, les Discours du Dr O'Grady, III, p. 38.
♦ ☑ Loc. (1878). Être fidèle, dévoué comme un caniche. ☑ Suivre qqn comme un caniche, pas à pas, fidèlement.
♦ Fig. Personne d'un dévouement servile. || Être le caniche de qqn. || C'est un vrai caniche !
Encyclopédie Universelle. 2012.