causette [ kozɛt ] n. f.
• 1790; de 2. causer
1 ♦ Fam. Petite causerie, entretien familier. Faire la causette, un brin de causette, une petite causette : bavarder familièrement (cf. Tailler une bavette). ⇒ babillage, bavardage. « Elle venait prendre le thé et faire la causette » (Courteline).
2 ♦ Inform. Recomm. offic. pour chat. ⇒ 2. chat.
● causette nom féminin Familier Petite conversation. Informatique Recommandation officielle pour chat. ● causette (expressions) nom féminin Familier Faire la causette, un bout, un brin de causette, converser familièrement avec quelqu'un. ● causette (synonymes) nom féminin Familier Petite conversation.
Synonymes :
- parlote (familier)
causette
n. f. Fam. Bavardage, conversation. Faire un brin de causette. Syn. (Québec) jasette.
— Faire la causette: bavarder.
⇒CAUSETTE, subst. fém.
Fam. Conversation familière, à bâtons rompus, généralement brève. Faire un bout de causette, un brin de causette; faire la causette avec qqn, à qqn. Par moments de silence, et petits moments de causette, l'après-midi passait (RAMUZ, Aimé Pache, peintre vaudois, 1911, p. 75). Ce vieux fumellier de père Leleu, c'est qu'il s'y connaît à tenir causette aux femmes de ses voisins (R. MARTIN DU GARD, Le Testament du Père Leleu, 1920, p. 1145) :
• Les deux veuves montaient ensemble après le dîner dans la chambre de Madame Vauquer, et y faisaient de petites causettes en buvant du cassis et mangeant des friandises...
BALZAC, Le Père Goriot, 1835, p. 30.
— P. plaisant., pop. Interrogatoire de police. Ayant pas de preuve contre Gégène, les perdreaux avaient dû le larguer après deux jours de causette (A. SIMONIN, Le Pt Simonin ill., 1957, p. 178).
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1878-1932. Étymol. et Hist. 1790 dial. (de St-Omer d'apr. FEW t. 2, p. 544a); 1807 lorr. (MICHEL); 1819 (BALZAC, Correspondance, p. 44). Dér. de causer2 étymol. 2; suff. -ette. Fréq. abs. littér. :42. Bbg. HASSELROT (B.). Ét. sur la vitalité de la formation dimin. fr. au 20e s. Uppsala, 1972, p. 78. — SAIN. Lang. par. 1920, p. 106.
]. Ds Ac. 1878-1932. Étymol. et Hist. 1790 dial. (de St-Omer d'apr. FEW t. 2, p. 544a); 1807 lorr. (MICHEL); 1819 (BALZAC, Correspondance, p. 44). Dér. de causer2 étymol. 2; suff. -ette. Fréq. abs. littér. :42. Bbg. HASSELROT (B.). Ét. sur la vitalité de la formation dimin. fr. au 20e s. Uppsala, 1972, p. 78. — SAIN. Lang. par. 1920, p. 106.
causette [kozɛt] n. f.
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♦ Fam. Petite causerie (1.); entretien familier. ⇒ Babillage, bavardage. — REM. Le mot est souvent complément de faire. ☑ Faire la causette, un brin de causette, une petite causette : bavarder familièrement.
1 Je rencontrai Adèle dans une maison amie où elle venait, le dimanche soir, prendre le thé et faire la causette.
Courteline, Boubouroche, Comédie, I, 2.
2 Et puis voilà le vrai : elle le tripote, elle le caresse, son papier; elle les taille, un par un, ses petits coupons (…) Ça l'occupe. Qu'est-ce qu'il lui reste, sauf les causettes après la messe le dimanche et le soir avec moi ?
Hervé Bazin, Cri de la chouette, p. 78.
Encyclopédie Universelle. 2012.