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ceinturon

ceinturon [ sɛ̃tyrɔ̃ ] n. m.
• 1579; de ceinture
Solide ceinture de l'uniforme militaire supportant un équipement (cartouchière, étuis d'armes). baudrier.
Large ceinture.

ceinturon nom masculin Ceinture de cuir ou d'étoffe portée sur l'uniforme militaire et soutenant le sabre, la baïonnette, les cartouchières, etc. Large ceinture.

ceinturon
n. m. Large ceinture solide.

⇒CEINTURON, subst. masc.
Large ceinture de cuir ou d'étoffe portée généralement sur l'uniforme militaire, à laquelle peuvent être suspendues des armes ou des pièces d'équipement. Boucler le ceinturon :
1. Le carquois de cuir brut au dos et l'arc en main
Portant au ceinturon le court glaive romain,
Tous, quand la nef gravit la houle encore haute,
Regardent les lueurs qui flambent à la côte.
LECONTE DE LISLE, Poèmes barbares, Le Massacre de Mona, 1878, p. 128.
2. Lisabel Provençal et Bernadette Salvail — celle-ci empesée dans sa robe à falbalas de mousseline blanche et son ceinturon de moire flamme, laissant voir à dessein la tige de ses bottines boutonnées — étaient près d'elle à la reluquer.
G. GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, p. 205.
P. méton. Le métier des armes :
3. Il y eut sans doute plusieurs soldats chrétiens au 2e siècle; mais bien vite l'incompatibilité des deux professions se révélait, et le soldat quittait le ceinturon ou devenait martyr.
RENAN, Hist. des orig. du Christianisme, Marc-Aurèle et la fin du monde antique, 1881, p. 594.
Arg. Piège. Ne pas couper dans ce ceinturon. Ne pas tomber dans ce piège (cf. L. MERLIN, La Lang. verte du troupier, 1888, p. 33). Reboucler son ceinturon. Se taire.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1579 (H. ESTIENNE, Précellence du Langage Français, Paris, éd. E. Huguet, 1896, p. 159). Dér. de ceinture; suff. -on1. Fréq. abs. littér. :135.
DÉR. 1. Ceinturonner, verbe trans. Ceindre (comme) d'un ceinturon. Et le cilice en feu ceinturonnait mes reins (J. RICHEPIN, Les Blasphèmes, 1884, p. 213). Part. passé, ceinturonné. Une longue robe (...) ceinturonnée (HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, p. 198). Deux grands flandrins (...) ceinturonnés de bleu sous la veste de toile (J. LORRAIN, Âmes d'automne, 1898, p. 48). 1res attest. a) 1832 ceinturonné (HUGO, loc. cit.). b) 1884 ceinturonner (J. RICHEPIN, loc. cit.); de ceinturon, suff. et dés. -er. Fréq. abs. littér. Ceinturonné, ée : 3. 2. Ceinturonnier, subst. masc. Synon. plus usuel de ceinturier (d'apr. DG). Dernière transcr. ds DG : sin-ty-ro-nyé. 1re attest. 1800 (BOISTE); de ceinturon, suff. -ier.

ceinturon [sɛ̃tyʀɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1579, Henri Estienne; de ceinture.
Solide ceinture, ordinairement en cuir, et soutenant un équipement (baïonnette, revolver, couteau de chasse…). Baudrier. || Un ceinturon de soldat, de chasseur, de boy-scout. || Sabre attaché, épée attachée au ceinturon par une bélière, par un pendant. Porte-épée, porte-glaive. || Boucle de ceinturon. || Boucler son ceinturon.
0 (…) le Tyran boucla son majestueux abdomen d'un ceinturon soutenant une longue et solide rapière (…)
Th. Gautier, le Capitaine Fracasse, t. II, XI.
Loc. Boucler son ceinturon. Partir.
Loc. Vx. Quitter le ceinturon : abandonner le métier des armes.
DÉR. Ceinturonnier.
HOM. Forme du v. ceinturer.

Encyclopédie Universelle. 2012.