chamailleur, euse [ ʃamajɶr, øz ] n. et adj.
• 1571; de chamailler
♦ Personne qui aime à se chamailler. ⇒ querelleur. — Adj. Des enfants chamailleurs. « des visites babillardes et chamailleuses » (Duhamel).
● chamailleur, chamailleuse adjectif et nom Familier. Qui aime à se quereller.
⇒CHAMAILLEUR, EUSE, subst. et adj.
A.— Subst. masc. ou fém. Celui, celle qui aime se quereller pour des riens. Synon. batailleur, querelleur :
• Quel ergoteur! Quel chamailleur en paroles, quel disputailleur dans le vide et à faux que ce Rosny!
E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1889, p. 928.
B.— Emploi adj. Qui est d'humeur ou de nature batailleuse. La rumeur étouffée des relèves, le bourdonnement chamailleur des corvées (DORGELÈS, Les Croix de bois, 1919, p. 225).
Rem. Attesté ds les dict. dep. ROB.
Prononc. :[], fém. [-ø:z]. [a] ant. à la 2e syll. ds Lar. Lang. fr. Cf. chamailler. Étymol. et Hist. 1. 1571 « qui frappe violemment » (M. DE LA PORTE, Epithetes, 190 et v° ds HUG. : Gendarme. Belliqueux... chamailleur) — 1611, COTGR.; 2. repris au XIXe s. 1857-63 « qui aime à disputer » (MÉRIMÉE, Lettres à Edward Ellice, p. 522). Dér. de chamailler; suff. -eur2. Fréq. abs. littér. :2. Bbg. DUB. Dér. 1962, p. 41.
chamailleur, euse [ʃamɑjœʀ, øz] n. et adj.
ÉTYM. 1571; de chamailler.
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♦ Fam. Personne qui aime à se chamailler. ⇒ Disputailleur, querelleur.
♦ Adj. || Des enfants chamailleurs. — (Actions). || Des discussions chamailleuses.
1 On n'entendait plus autour de soi la rumeur étouffée des relèves, le bourdonnement chamailleur des corvées (…)
R. Dorgelès, les Croix de bois, XII, p. 240.
2 Il n'était pas comme Romanil : il n'avait pas une vieille maîtresse à qui rendre des visites babillardes et chamailleuses.
G. Duhamel, le Voyage de P. Périot, VIII, p. 141.
Encyclopédie Universelle. 2012.