chapelain [ ʃaplɛ̃ ] n. m.
• 1190; de chapelle
♦ Prêtre qui dessert une chapelle. ⇒ aumônier.
● chapelain nom masculin (de chapelle) Prêtre chargé d'assurer le service religieux dans une église non paroissiale, une chapelle de communauté religieuse, d'hôpital, etc. ● chapelain (citations) nom masculin (de chapelle) Adrien Leroux de Lincy 1806-1869 Comme chante le chapelain, ainsi répond le sacristain. Livre des proverbes français ● chapelain (synonymes) nom masculin (de chapelle) Prêtre chargé d'assurer le service religieux dans une église non...
Synonymes :
- aumônier
chapelain
n. m. Prêtre qui dessert une chapelle privée.
⇒CHAPELAIN, subst. masc.
A.— Anc. Bénéficier titulaire d'une chapelle. Les chapelains de la Sainte-Chapelle (Ac.) :
• Bois-Doré... n'avait pas songé à signaler son retour à l'orthodoxie par des dons à l'église du village et des largesses au chapelain.
G. SAND, Les Beaux Messieurs de Bois-Doré, t. 1, 1858, p. 99.
B.— Prêtre desservant une chapelle autonome. Chapelain du roi, de la reine; chapelain du château, du collège. On arrêta un très-bon prêtre, chapelain de l'hôpital de Saint-Denis (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 5, 1859, p. 169).
— Proverbe. Comme chante le chapelain répond le sacristain.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. FÉR. Crit. t. 1 1787 : ,,Non pas chapellain, puisque l'e est muet.`` Étymol. et Hist. 1155 chapelein « celui qui a la charge d'une chapelle et en est bénéficiaire » (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 9605), répertorié comme anc. en ce sens depuis DG; ca 1170 spéc. « prêtre attaché au service particulier du roi (ou d'une personne) » ([CHR. DE TROYES], G. d'Angleterre, éd. W. Foerster, 88), répertorié par les dict. dep. RICH. 1680 « prêtre rétribué ». Dér. de chapelle1, suff. -ain; cf. le lat. médiév. capellanus « clerc attaché à une cour seigneuriale ou desservant une chapelle » (741 ds NIERM.), également attesté au sens de « clerc attaché à la chapelle royale, gardien des reliques » (emploi adj. presbiter capellanus 742, ibid.; v. aussi DU CANGE t. 2, p. 119a; empl. subst. 804 ds NIERM.; v. aussi NAZ, s.v. chapelain). Fréq. abs. littér. :115.
DÉR. Chapellenie, subst. fém. Dignité, bénéfice d'un chapelain. Aux princes, aux comtes, aux barons, elle [la Princesse Lointaine] promettait des royaumes; aux pauvres clercs faméliques, des chapellenies, des bénéfices, des reliques pour leurs couvents (J. et J. THARAUD, Le Chemin de Damas, 1923, p. 65). — Ds Ac. 1740-1878. Pour FÉR. Crit. t. 1 1787 la graph. de Trév. chapelaînie est mauvaise puisqu'il s'agit de [] muet dans la 3e syll. — 1res attest. 1301 capelenie pic. (Cart. de Flines, II, 499, Hautcœur ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 302) — XIVe s. ibid., 1348 chappellenie (cité ds Mém. de la Sté de l'hist. de Paris et l'Ile-de-France, 1875, p. 213), av. 1453 chapellenie (MONSTRELET, Chron., II, 187 ds GDF. Compl.); de chapelain, suff. -ie. — Fréq. abs. littér. : 1.
chapelain [ʃaplɛ̃] n. m.
ÉTYM. 1155, Wace, chapelein; de chapelle.
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1 Anciennt. Bénéficier titulaire d'une chapelle. || Les chapelains de la Sainte-Chapelle.
2 Prêtre attaché à un prince, à un grand seigneur.
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DÉR. Chapellenie.
Encyclopédie Universelle. 2012.